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Rosberg : Chez Mercedes, Schumacher était comme un dieu

Champion du monde 2016, Nico Rosberg a passé 11 saisons en Formule 1, dont sept chez Mercedes. Il revient sur la relation qu'il a y entretenue avec ses coéquipiers.

Nico Rosberg, Mercedes GP et Michael Schumacher, Mercedes GP

Photo de: motosport.com

Nico Rosberg, Mercedes GP W01, devance Michael Schumacher, Mercedes GP W01
Michael Schumacher, Mercedes GP W02, devance Nico Rosberg, Mercedes GP W02
Nico Rosberg, Mercedes GP W01, devance Michael Schumacher, Mercedes GP W01
Nico Rosberg, Mercedes GP et Michael Schumacher, Mercedes GP
Nico Rosberg, Mercedes GP W02, devance Michael Schumacher, Mercedes GP W02
Nico Rosberg, Mercedes GP W02, devance Michael Schumacher, Mercedes GP W02
Lewis Hamilton et Nico Rosberg, Mercedes W04 arrivent en parc fermé
Nico Rosberg, Mercedes W04, devance Lewis Hamilton, Mercedes W04
Nico Rosberg, Mercedes W04, devance Lewis Hamilton, Mercedes W04
Lewis Hamilton et Nico Rosberg, Mercedes W04, fêtent leur doublé en qualifications
Nico Rosberg, Mercedes W04, devance Lewis Hamilton, Mercedes W04

Nico Rosberg est un pilote emblématique de la deuxième aventure de la marque à l'étoile en Formule 1. Après les titres pilotes remportés en 1954 et 1955, Mercedes a fait son retour dans l'élite en 2010 via le rachat de Brawn GP. Rosberg a immédiatement rejoint l'écurie après quatre saisons passées chez Williams, lors desquelles il avait signé deux podiums.

À ses côtés ? Michael Schumacher, ni plus ni moins que le pilote le plus titré de l'Histoire avec sept couronnes mondiales et 91 victoires. Rosberg ne cache pas qu'il a parfois eu un peu de mal à se faire entendre, avec un coéquipier si encombrant.

"Il y a eu des moments difficiles, évidemment, parce que quand il arrivait, c'était comme si Dieu entrait dans la pièce", déclare l'Allemand au sujet de Schumacher dans une interview accordée à F1 Racing. "Vraiment. À chaque fois qu'il entrait, tous les ingénieurs – métaphoriquement parlant – arrêtaient ce qu'ils étaient en train de faire et l'admiraient."

"Puis il y a eu les premières réunions stratégiques. On ne s'adressait qu'à Michael. J'étais assis juste à côté de lui, et c'est à peine si l'on me regardait, même si j'étais sixième sur la grille et lui 12e. Ce sont ces moments-là qui étaient durs à digérer initialement. Je n'avais même pas gagné de course quand j'ai couru pour Mercedes. Et il était septuple Champion du monde, donc vous imaginez la différence."

Les résultats n'ont initialement pas été à la hauteur de la campagne 2009 victorieuse de Brawn, mais Mercedes a régulièrement joué le podium pendant trois saisons, avec un premier succès à la clé pour Rosberg au Grand Prix de Chine 2012.

"Je suis reconnaissant, car l'équipe m'a permis de gagner le respect et a été suffisamment ouverte d'esprit pour se rendre compte de ça : 'Okay, ce gars-là sait vraiment piloter une voiture de course, et il n'est pas si bête'", s'esclaffe-t-il. "Donc j'ai pu connaître un bon développement au sein de l'équipe, et j'en suis reconnaissant."

Hamilton, nouvel obstacle

Mercedes est ensuite devenu un candidat plus régulier à la victoire en 2013, dernière saison avant l'ère hybride, lorsque Lewis Hamilton a remplacé Michael Schumacher. Encore une fois, un loup entrait dans la bergerie.

"Quand Lewis est arrivé, je n'avais gagné qu'une course, et il était le grand Champion du monde, la future superstar, etc", se remémore Rosberg. "J'ai donc retrouvé cette situation, l'équipe et lui étant tous deux britanniques, où j'avais l'impression de devoir m'établir et regagner le respect de tout le monde, et retrouver une position solide dans l'équipe également."

"Mais encore une fois, je trouve qu'ils m'ont vraiment permis de le faire, et j'ai pu atteindre le niveau de Lewis, même au sein de l'équipe en interne, c'était très agréable et super à voir."

Lorsqu'il lui est demandé s'il a pu se sentir désavantagé en fonction de ce lien patriotique entre l'écurie Mercedes, basée à Brackley et à Brixworth en Angleterre, et l'Anglais Hamilton, Rosberg reconnaît l'existence de ce paramètre mais nie le favoritisme.

"Bien sûr, il y a de ça. Les Britanniques sont pour les Britanniques et les Allemands sont pour les Allemands. Mais je n'ai vraiment pas vu ça au sein de l'équipe. Ils m'ont beaucoup soutenu, tout le monde dans toute l'usine. C'était d'autant plus spécial", conclut celui qui a été battu par Hamilton de 2013 à 2015 avant de prendre l'avantage en 2016, avec le titre à la clé.

 

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