Rosberg n'a pu qu'observer la performance de Hamilton

Spectateur de l'attaque de Lewis Hamilton à tous les stades de la séance de qualifications, Nico Rosberg a cependant rempli avec succès sa mission consistant à ne pas se rendre la vie compliquée avec une Ferrari ou une Red Bull intercalée devant lui au départ de la course.

Le pilote allemand, leader du championnat du monde avec 12 points d’avance sur son équipier et poleman Lewis Hamilton, a concédé 0”303 au tour, en dépit d’un meilleur premier secteur absolu.

Chassé par son rival, Rosberg sait qu’une arrivée dans le même ordre, dimanche, lui assurerait un premier titre mondial. En cas de victoire de Hamilton, qui compterait alors plus de succès que lui sur la saison, Rosberg n’aurait en réalité besoin que de monter sur le podium et pourrait même se contenter de la troisième position.

"Je suis venu pour faire la pole et gagner la course, donc je ne suis pas aux anges", admet Rosberg, qui sait que l'écart final est important. "Lewis a fait du très bon travail et a été quelques dixièmes plus rapide. Ce n'était pas possible pour moi de faire ce chrono, même si j'ai tout donné. Je suis sûr qu'il y aura des opportunités demain, et je vais tout donner. Il y a toujours de la tension en qualifications, mais c'est ça qui est super, être à la limite, aller à fond. J'étais assez satisfait, mes sensations s'amélioraient constamment, j'ai fait un bon tour en Q3, mais cela n'a pas suffi".