Rosberg - "Nous savons déjà où nous sommes"

Avec 675 tours bouclés en quatre jours, difficile de ne pas dire que la W07 Hybrid apparaît fiable. Malgré tout, Nico Rosberg affirme que son écurie a pu déceler des soucis de fiabilité, même si la perte de temps de roulage a été minime.

"Ça a été un bon départ, et la fiabilité semble très bonne", a-t-il expliqué. "Elle est rapide, j’aime son look, si vous la regardez il y a quelques vraies innovations dessus, et je suis très impressionné par cela. Vous pouvez vraiment voir à quel point nous sommes arrivés en tant qu’équipe."

"Si vous revenez cinq ans en arrière, nous n’étions pas capables de produire de telles innovations, et maintenant il y a tant de choses qui sont en avance. Je ne dis pas que nous sommes définitivement les plus rapides, mais il y a quelques bons trucs sur la voiture, ce qui est impressionnant. Bien sûr, vous pouvez le sentir."

Au sujet des problèmes de fiabilité, il explique que le roulage impressionnant des Flèches d’argent a permis de déceler des soucis "mineurs" : "Nous avons trouvé quelques morceaux et pièces qui ont cassé sur la voiture, et nous ne les aurions pas trouvé si nous avions seulement fait 2000 km. Donc ça a été utile, parce qu’évidemment ça nous aidera pour le début de saison. Pas de cause d’abandon, mais toujours des choses que vous ne voulez pas voir arriver."

Conservateurs pour commencer

Mercedes a choisi de ne pas utiliser d’autres pneus que les mediums et d’adopter une stratégie conservatrice au fil des quatre jours. L’Allemand est impatient de pouvoir attaquer lors des prochaines journées de tests, du 1er au 4 mars.

"Evidemment, j’aime aller vraiment vite avec peu d’essence, je suis impatient de faire cela. Enchaîner les tours avec des mediums et beaucoup d’essence, ce n’est pas aussi excitant finalement ! Donc je suis impatient d’enlever de l’essence."

Le vice-champion 2014 et 2015 affirme que son écurie a une bonne idée de sa situation dans la hiérarchie 2016 même s’il ne veut pas s’étendre sur le sujet.

"Je suis attentif, évidemment. Nous avons des stratèges et ils font déjà des calculs, donc nous savons plus ou moins où nous sommes. Voulez-vous savoir ? Désolé, je ne vais pas le dire ! Donc nous savons où nous sommes, avec une marge d’erreur. Parce qu’ils sont capables de voir les réservoirs pleins et ainsi de suite, et au bout d’un moment, ils ont une image de la hiérarchie. C’est assez fascinant de voir cela fonctionner, donc nous avons une bonne image."

Avec Adam Cooper