Rosberg "réaliste" quant à ses chances de titre après Sotchi
Nico Rosberg dit devoir être "réaliste" et accepter que ses espoirs au championnat sont désormais nuls, même s'il veut continuer de lutter et gagner autant de courses que possible cette saison.
Photo de: XPB Images
Un problème d'accélérateur au Grand Prix de Russie a contraint l'Allemand à l'abandon dans une course qu'il aurait très bien pu gagner, et permis à son rival Lewis Hamilton de porter son avance à 73 points.
“Il faut être réaliste maintenant,” dit-il. “Ça fait beaucoup de points mais ne change rien à mon approche. Je continue d'attaquer au maximum et de m'impliquer, surtout mentalement. Donc ça ne change pas grand-chose.”
“C'est décevant en ce sens que je cherchais à réduire l'écart. Mais de toute façon, je veux toujours me rendre à la course qui suit et la gagner. C'est le but.”
Dur à accepter
Ce que Rosberg considère le plus frustrant est de devoir composer avec le fait que des points précieux lui ont glissé entre les doigts lors des dernières courses sans qu'il y soit pour quelque chose.
Outre la casse d'accélérateur à Sotchi, une rupture de moteur dans les derniers tours du Grand Prix d'Italie l'a privé d'une place sur le podium.
“C'est juste décevant de voir comment l'année se déroule,” dit-il. “Ça fait beaucoup de malchance maintenant pour les deux derniers mois.”
“Pile quand j'avais besoin d'être offensif et que ça aille dans l'autre sens, il m'arrive un problème après l'autre. Beaucoup de petits pépins et quelques gros problèmes, entraînant des abandons, ont tout déréglé ces derniers mois. C'est dur.”
Peur de l'accélérateur
Rosberg a précisé qu'il n'aurait rien pu faire pour corriger son problème d'accélérateur en Russie, qui l'a forcé à renoncer.
“Le changement s'est produit derrière la Voiture de Sécurité, donc juste après le départ. À partir de là, je ne pouvais plus lever et je négociais tous les virages accélérateur à fond.”
“Ensuite, l'accélération était telle que je ne pouvais plus les négocier d'aucune façon. J'essayais d'enlever ma jambe de la pédale mais le genou relevé me gênait et je ne pouvais plus tourner. D'autres problèmes venaient s'ajouter.”
Rosberg a même admis qu'il avait ressenti une certaine inquiétude concernant la sécurité avec cet accélérateur “ouvert”.
“Ce n'est jamais agréable, surtout quand il restait collé,” a-t-il expliqué. “Et c'est pourquoi j'ai demandé à l'équipe ce que je devrais faire si l'accélérateur collait quand j'étais à fond sur les freins.”
“Ils m'ont dit qu'il y avait un mode sécurité automatique sur la voiture, qui annulait l'accélération en cas de gros croisement des deux – c'était quand même rassurant.”
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