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Rossi - Les États-Unis ont besoin d'un pilote à succès

Alexander Rossi est convaincu que la Formule 1 ne pourra réellement s'implanter aux États-Unis que si les Américains ont un pilote à soutenir à l'avant du peloton.

Alexander Rossi, Manor Marussia F1 Team

Photo de: XPB Images

Alexander Rossi, Manor F1 Team
Alexander Rossi, Manor F1 Team
La Manor Marussia d'Alexander Rossi, Manor F1 Team dans les stands
Alexander Rossi, Manor F1 Team
L'aileron arrière de la Manor d'Alexander Rossi aux couleurs du drapeau américain
Alexander Rossi et la nouvelle livrée de la Manor

Prenant l'exemple de Lance Armstrong, qui a transformé l'image du cyclisme aux États-Unis lorsqu'il a rencontré le succès, Rossi affirme que son pays ne s'éveillera réellement à la F1 qu'en présence d'un pilote que les fans peuvent vraiment soutenir.

Lorsqu'il lui a été demandé si la F1 était difficile à promouvoir aux États-Unis, Rossi a répondu : "Oui, parce qu'il n'y avait pas d'Américain jusqu'à présent, et il n'y a pas d'Américain qui gagne. Et cela ne va pas se produire pendant un moment non plus."

"Je ne pense pas vraiment que le format soit le problème, c'est juste qu'il n'y a pas encore une grande présence américaine. Nous avons vu ce que Lance était capable de faire au cyclisme, et quand il a commencé à dominer la discipline, tout le monde a voulu s'y intéresser."

"C'était similaire avec le football. Quand il est arrivé ici, les gens ont commencé à s'y intéresser un peu et il y a beaucoup d'enfants qui en font désormais. Il s'agit donc juste d'avoir quelqu'un pour promouvoir le sport en question dans son propre pays. Si ce quelqu'un a du succès, alors c'est beaucoup plus facile et l'intérêt commence à monter en flèche."

Optimisme pour l'avenir

Rossi estime qu'avoir obtenu un volant de F1 pour cette fin de saison a déjà soulevé de l'enthousiasme chez les Américains, que ce soit dans les médias ou dans sa recherche de sponsors.

"Pour être honnête, c'est beaucoup plus facile à vendre, mais nous arrivons à la toute fin de l'année, et nous commençons à nous focaliser sur l'an prochain. De mon côté, cela se présente bien mieux que jamais, et je me sens optimiste."

"Mais il est très important de maximiser ces trois derniers weekends en F1 et les deux derniers en GP2 pour continuer sur notre lancée. Nous sommes sur une très bonne lancée. Mais il reste cinq courses, donc nous devons faire en sorte de la conserver," conclut l'actuel deuxième du championnat GP2.

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