Russell a "apprécié" l'intervention de Wolff à la radio

George Russell a affirmé avoir "plutôt apprécié" les commentaires radio de Toto Wolff, le patron de Mercedes, lors de sa bataille pour la troisième place au Grand Prix de France de Formule 1.

La fin de course du Grand Prix de France a été marquée par la lutte entre Sergio Pérez et George Russell pour la dernière marche du podium. Le Britannique s'est en effet retrouvé en position d'attaquer le Mexicain, et les deux hommes sont entrés en collision dans la chicane du Mistral.

Le fait que Pérez coupe le virage à ce moment-là, à la suite du contact, a provoqué la colère de Russell qui estimait à la radio que son adversaire avait illicitement conservé sa position par ce biais, un point de vue pas partagé par les commissaires qui ont jugé qu'une enquête n'était même pas nécessaire.

Cet agacement a entraîné l'intervention directe de Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, qui a exhorté son pilote à se concentrer et à aller chercher la position sur la piste. Ce dernier y est parvenu en profitant de la fin de la période de Virtual Safety Car, où il a piégé Pérez.

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"Je pense que les émotions sont fortes pour chacun d'entre nous", a déclaré Russell lorsqu'il a été interrogé sur l'intervention de Wolff à la radio. "Je trouvais que j'avais fait une super manœuvre sur Checo, et finalement je n'ai pas pu garder la position. Nous avions assurément un peu plus de rythme. J'ai plutôt apprécié d'entendre Toto à la radio, mais en fin de compte, de mon côté, j'étais à fond."

"Nous sommes dans le même bateau en tant qu'équipe, et quand on est dans la voiture, parfois on se sent un peu seul [...], on fait tout ce qu'on peut et on ne sait pas ce que les ingénieurs regardent. Les ingénieurs ne ressentent pas totalement ce qu'on ressent dans la voiture, et parfois avoir ces échanges nous rapproche un peu plus."

Sergio Pérez juste devant George Russell au GP de France

Sergio Pérez juste devant George Russell au GP de France

À propos de la lutte avec Pérez, Russell a estimé que la position aurait dû lui revenir selon "la lettre de la règle" : "J'étais assez déçu de ne pas pouvoir garder cette position. J'estimais que c'était mon virage, j'étais à l'intérieur, j'avais mes roues avant devant ses roues arrière, et selon la lettre de la règle, c'était mon virage, et il m'a serré un peu sur le vibreur puis est allé au large, et a gardé sa position. Je suppose que nous en parlerons après, mais néanmoins, les choses se sont arrangées d'elles-mêmes, et le restart sous VSC a été assez savoureux."

Wolff a de son côté indiqué avoir ressenti le besoin de contacter Russell directement par radio, car il sentait qu'il était "coincé dans une boucle" de colère après l'incident du virage 8. "J'ai senti qu'il était un peu coincé dans une boucle de contrariété par rapport à la situation", a déclaré l'Autrichien. "Et évidemment, en tant que pilote, vous êtes [tout seul] dans votre petit cockpit."

"J'ai senti qu'il devait se rendre compte qu'il fallait simplement laisser tomber la contrariété et se concentrer sur le fait qu'il pouvait le battre sur la piste. Et à la fin, il a été juste intelligent. Et il y a eu une confusion avec la voiture de sécurité virtuelle. Il l'a fait, tout simplement."

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Avec Lewis Duncan et Luke Smith

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