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Russell a appris en se battant avec Vettel

Quoi de mieux pour un jeune pilote qu'être au coude-à-coude avec un quadruple Champion du monde ?

George Russell, Williams FW43, Sebastian Vettel, Ferrari SF1000

George Russell, Williams FW43, Sebastian Vettel, Ferrari SF1000

Mark Sutton / Motorsport Images

Bien malin qui aurait pu prédire il y a un an que George Russell et Sebastian Vettel allaient croiser le fer plus d'une fois lors de la saison 2020. Après tout, l'année d'avant, la Williams était complètement distancée par le reste du peloton, tandis que la Ferrari était la deuxième force du plateau avec la Red Bull. Leurs courbes de performance se sont toutefois inversées, et Vettel ne parvenant pas à tirer le meilleur de la SF1000, il a passé le plus clair de son temps en dehors du top 10.

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En 2020, Russell et Vettel ont même passé la bagatelle de 127 tours l'un derrière l'autre et ont donc eu tout le loisir de batailler : le vétéran a dépassé son cadet à trois reprises, ce dernier ripostant à Sakhir au volant de la Mercedes. Ce n'était que la deuxième saison de Russell en Formule 1, lui qui n'avait que neuf ans quand Vettel a fait ses débuts, et il a particulièrement apprécié ces nouvelles expériences.

"Je me suis amélioré en tant que pilote de course, considérablement, parce que nous avons bataillé roue contre roue toute la saison avec Alfa Romeo, avec Haas, et souvent avec Vettel", déclare l'Anglais pour Motorsport.com. "Sebastian est probablement le pilote avec qui je me suis le plus battu cette saison. Quand je repense au Nürburgring, au Mugello, à l'Autriche au début de l'année... Même à Abu Dhabi, nous nous sommes battus quelques tours. Portimão, peut-être ? Imola, peut-être ? Nous avons été ensemble en piste toute la saison, et si vous m'aviez dit ça au milieu de l'année dernière, je vous aurais pensé complètement fou !"

Sebastian Vettel, Ferrari SF1000, se bat avec George Russell, Williams FW43

"Cette expérience, roue contre roue dans une Formule 1, m'a énormément aidé, car c'est différent. C'est différent des formules de promotion, simplement car l'appui aéro est extrêmement sophistiqué. Quand on perd de l'appui, la voiture se transforme. Et apprendre comment gérer ça, c'était super pour moi. Bien sûr, quand j'ai sauté dans la Mercedes, cela m'a permis d'être vraiment efficace en remontant le peloton."

Si Russell s'est souvent retrouvé dans cette situation, c'est notamment grâce à ses performances remarquables au volant de sa modeste monture en qualifications, puisqu'il a atteint la Q2 pas moins de neuf fois en 16 Grands Prix pour Williams, concluant même le premier tour entre la 11e et la 13e place à quatre reprises.

Lorsque nous lui demandons où il a besoin de s'améliorer pour 2021, Russell répond : "Nous nous sommes souvent retrouvés en dehors de notre position habituelle, à nous battre avec des voitures plus rapides, ce qui est naturellement compliqué, car je suis toujours sur la défensive. Il ne m'est arrivé d'attaquer qu'une fois, et c'est quand j'étais dans la Mercedes. Cela transforme tout bonnement la confiance d'un pilote."

"Je suis donc réaliste, sachant qu'en ayant l'une des deux voitures les plus lentes, ça va toujours être difficile de se battre car nous n'avons simplement pas autant d'adhérence que les autres équipes. Mais ce sont de petits détails, nous essayons de travailler constamment."

Propos recueillis par Alex Kalinauckas

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