Russell se dit "chanceux" après son pari stratégique à Miami
En attendant une voiture de sécurité pour bénéficier d'un arrêt plus court, George Russell estime avoir été "chanceux" que son pari stratégique se concrétise.
Cinq Grands Prix en 2022 et autant d'arrivées dans le top 5 pour George Russell. Et pourtant, sa série semblait vouée à prendre fin à Miami, après une qualification décevante et un départ depuis la 12e place. Mais une stratégie décalée et un brin de chance ont aidé le jeune Britannique à poursuivre son excellent début de saison.
Au départ, la Mercedes #63 était l'une des quelques monoplaces à s'élancer en gommes dures. Alors que ses rivaux s'arrêtaient pour se débarrasser de leurs pneus mediums, Russell s'est retrouvé en cinquième place, devancé seulement par les Red Bull et les Ferrari. Au 36e tour, le pilote suggérait d'attendre avant de s'arrêter : "Pourquoi ne continuons-nous pas ?", s'est-il interrogé à la radio. Russell voyait juste : seulement quatre tours plus tard, Pierre Gasly et Lando Norris entraient en collision, provoquant une neutralisation de la course. L'occasion parfaite pour effectuer son changement de pneu obligatoire : malgré la perte de deux positions (sur Valtteri Bottas et Lewis Hamilton), Russell tirait parti de ses gommes plus fraîches pour retrouver sa cinquième place.
"Je pense que nous avons été chanceux", répond Russell au micro de Motorsport.com. "On passe un peu pour un génie quand ce genre de choses arrive, mais c'est le cas quand on est sur une stratégie décalée. Nous avions assuré la septième place, il n'y avait aucune raison de s'arrêter, on pouvait rester en piste et attendre que quelque chose comme ça arrive, et nous avons été un peu chanceux aujourd'hui. Mais nous n'avons toujours pas montré le rythme que nous avions vendredi, c'était mieux que [samedi], mais toujours loin de là où nous étions vendredi et nous devons comprendre pourquoi."
George Russell lors du GP de Miami.
Russell ajoute qu'il a apprécié sa bataille avec Hamilton après la relance de la course, alors qu'il bénéficiait de pneus neufs. Cependant, après une première manœuvre au-delà des limites de la piste, son écurie lui a demandé de rendre la place. Hamilton a donc récupéré sa position, mais n'a rien pu faire lors de la deuxième attaque de son compatriote.
"Ouais, c'était bien", déclare Russell au sujet de leur duel. "Il faut évidemment laisser un peu plus d'espace que d'habitude quand on se bat avec son coéquipier, et c'est un virage où l'on ne peut pas vraiment juger où se trouve le bord de la piste parce que c'est juste une ligne blanche. Ensuite, quand [l'équipe] m'a dit que nous devions échanger nos positions, c'était un peu frustrant, parce que je rattrapais les gars devant à un moment donné, mais heureusement nous sommes tous arrivés en un seul morceau. C'est la FIA, je pense que je suis sorti de la piste quand je l'ai dépassé. C'est un virage un peu bizarre, c'est comme un parking, c'est tellement large, puis il y a la ligne blanche, que l'on ne peut pas voir quand on pilote."
Russell admet qu'il a lutté avec ses pneus durs au début de la course : "Ces premiers tours ont été vraiment difficiles, j'ai été complètement submergé au départ et je savais que je devais juste me tenir le plus à l'écart possible des problèmes. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait avec le tarmac, mais hors trajectoire, c'était horrible, j'ai presque pris le mur en arrivant dans les stands."
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