Russell juge la pénalité d'Alonso "trop extrême"

Remonté en troisième position au Grand Prix d'Arabie saoudite après l'application de deux pénalités pour Fernando Alonso, George Russell a contesté la décision de la FIA, demandant aux arbitres de faire preuve "d'un peu de bon sens".

George Russell, Mercedes-AMG, troisième de la course

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

C'est sans monter sur le podium que George Russell a décroché le premier top 3 de Mercedes cette saison. Le Britannique a en effet bénéficié d'une pénalité de dix secondes infligée à Fernando Alonso, troisième au drapeau à damier, qui faisait d'ailleurs suite à une première sanction reçue pendant la course.

Comme ce fut le cas pour Esteban Ocon au Grand Prix de Bahreïn, Alonso n'a pas respecté les limites de son emplacement au départ, un écart de quelques centimètres qui lui a valu une pénalité de cinq secondes. Ensuite, c'est un lève-vite utilisé sur l'AMR23 #14 au moment de purger la peine qui a déclenché une seconde pénalité, annoncée néanmoins environ quarante minutes plus tard.

Et bien qu'il ait bénéficié d'un trophée et de trois points supplémentaires ce dimanche, Russell a désapprouvé les sanctions infligées à Alonso, beaucoup trop sévères selon lui. "Je comprends pourquoi ces règles existent, nous devons nous en tenir aux lignes directrices, mais il faut faire preuve d'un peu de bon sens", a-t-il affirmé.

"En fin de compte, il était un peu à gauche [sur la grille], n'est-ce pas ? Il n'en a rien tiré, peut-être qu'une pénalité de cinq secondes, c'est trop. Mais en ce qui concerne son arrêt au stand, je ne sais pas ce qui s'est passé et pourquoi il a reçu une autre pénalité, mais une pénalité de dix secondes est trop extrême dans ce cas aussi."

Au sujet de la première pénalité d'Alonso, Russell a donné plus de détails : "Il est incroyablement difficile [de voir le marquage sur la grille]. Nous sommes assis très bas et, pour mettre les choses en perspective, nous ne voyons que dix centimètres de pneus, donc nous ne pouvons pas voir le sol. Nous avons cette longue ligne jaune qui dépasse mais je ne peux même pas la voir, sans parler des lignes blanches qui délimitent votre position. C'est vraiment, vraiment difficile, c'est pourquoi je pense que nous devons faire preuve d'un peu plus de bon sens."

Ce week-end, les sujets de discussion entre les pilotes et la FIA n'ont pas manqué. Outre les pénalités d'Alonso, l'éternelle question des limites de piste est également revenue. "Ça rend les choses un peu plus frustrantes pour tout le monde", a ajouté Russell. "Il y a eu beaucoup de discussions ce week-end sur les lignes que l'on pouvait toucher et celles que l'on ne pouvait pas toucher, en particulier à la sortie et à l'entrée des stands. En qualifications, nous avons vu un certain nombre de temps être effacés pour des voitures ayant touché un peu de peinture à la fin de leur tour. J'ai trouvé ça un peu absurde, je pense que nous devons tous nous réunir pour trouver un terrain d'entente."

Avec Jake Boxall-Legge

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