Russell déplore un marsouinage qui monopolise l'attention de Mercedes
Le marsouinage continue de causer des maux de tête chez Mercedes, même pour George Russell, qualifié sixième à Djeddah.
Les Mercedes ont connu des fortunes diverses lors des qualifications du Grand Prix d'Arabie saoudite. Tandis que Lewis Hamilton a vu sa séance s'arrêter dès la Q1, son coéquipier George Russell, près de sept dixièmes plus rapide, a poursuivi l'aventure – non sans mal, puisque son passage en Q3 s'est joué à 33 millièmes de seconde.
Dans l'ultime phase des qualifications, Russell a pris la sixième place, à 36 millièmes d'Esteban Ocon mais à plus de six dixièmes du top 4. Il n'était donc pas réaliste d'envisager mieux que la cinquième position, mais ce n'est pas pour autant que le Britannique est satisfait, soulignant que le marsouinage continue de représenter un problème majeur et que le fait de ne pas mettre les œufs dans le même panier a coûté cher à Hamilton lors de ces qualifications.
"Non, pas vraiment [satisfait], à vrai dire", indique Russell en réponse à Motorsport.com. "Vous savez, nous ne sommes pas là pour nous battre pour la cinquième ou la sixième place. Ça a été une journée très difficile pour notre équipe : la voiture est vraiment à la limite, et la placer dans la bonne fenêtre de fonctionnement est extrêmement difficile. Lewis et moi avons suivi des voies différentes au niveau des réglages. Et ça n'a clairement pas fonctionné, c'est très clair dans les données. C'est un peu dommage pour l'équipe."
"De mon côté, je pense que j'aurais vraiment été satisfait avec la cinquième place, je suis à un demi-dixième. C'était possible si je faisais un tour absolument parfait. Mais c'est juste là que nous nous trouvons actuellement. Et c'est compliqué, parce que nous consacrons tous nos efforts à résoudre ce problème de marsouinage. Et cela nous empêche de nous concentrer sur d'autres choses. En tant que pilote, ça m'empêche de me concentrer autant que je le veux sur le pilotage, les composés pneumatiques, le peaufinage de l'équilibre et les réglages. Nous ne pouvons réellement rien faire de tout ça, car tout se concentre sur la résolution de ce problème."
"Nous ne pouvons rouler qu'avec une hauteur de caisse très élevée. Et forcément, avec cette voiture à effet de sol, nous perdons tout l'appui. Nous savons donc que si nous pouvons mettre la voiture au sol, il y a énormément de temps au tour à trouver. Mais là, nous n'en sommes pas capables physiquement. Bref, il faut repenser ça."
Il paraît déjà clair que les Red Bull et les Ferrari vont dominer la course sauf circonstances exceptionnelles, et Russell devrait donc jouer le top 5 face aux Alpine, qui le prennent en sandwich sur la grille, et à l'Alfa Romeo de Valtteri Bottas.
"Il nous faut juste signer le meilleur résultat possible. Je pense que cinquième, c'est notre résultat à la régulière. Nous sommes si loin des premières lignes que le meilleur des cas est la cinquième place. Nous devons nous assurer d'être au rendez-vous vers la fin de la course", conclut le pilote Mercedes.
Propos recueillis par Adam Cooper
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