Russell a cru jouer la sixième place à Monaco
Classé à une remarquable 15e place en Principauté, George Russell a un temps entretenu l'espoir de finir sixième, ce qui aurait été un véritable exploit au volant de la rétive Williams FW42.
Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images
George Russell et Robert Kubica se sont qualifiés en dernière ligne à Monaco, comme à l'accoutumée pour les deux monoplaces les moins performantes du plateau, mais la course leur a réservé bien des surprises. S'il s'est retrouvé dernier au départ, Russell a profité de l'accrochage entre Kubica et Antonio Giovinazzi pour les doubler, tout en faisant l'undercut à Lance Stroll et à Kimi Räikkönen. Voilà comment il a devancé une Racing Point et les deux Alfa Romeo à l'arrivée… et peut-être était-il possible de faire encore mieux ?
"Cela aurait pu tourner encore mieux. L'un des gars ralentissait tout le peloton et nous retenait, malheureusement, mais il y a eu un moment où nous pensions que nous allions être devant [Carlos] Sainz au sixième rang", révèle l'Anglais, qui n'était qu'à 18 secondes du pilote McLaren après 31 des 78 tours de course. "De mon côté, j'étais vraiment satisfait de la course, nous ne nous battions pas pour grand-chose lors de la seconde moitié, mais je voulais faire comme si c'était le cas, car je dois tester mes limites afin de savoir à quoi m'attendre quand le moment viendra de nous battre. J'attaquais à fond et je pense que les chronos étaient relativement bons."
Cependant, ne suggérez pas à Russell qu'il est parvenu à transcender les limites de la voiture : "Je ne veux pas le dire ainsi, mais je pense que nous en avons tiré le meilleur. C'était génial d'engranger tant de tours en poussant vraiment mes limites. Il y a un moment où mon ingénieur m'a dit à la radio que je tournais au même rythme que le leader !" Sur les 20 derniers tours, les 15 meilleurs chronos du pilote Williams atteignaient une moyenne de 1'17"361, par rapport à 1'17"388 pour Lewis Hamilton, qui a remporté ce Grand Prix. Ils étaient rentrés au stand quasiment au même moment, aux dixième et onzième tours respectivement, mais Hamilton avait chaussé des mediums, Russell des durs.
Robert Kubica, quant à lui, n'a pas eu de réussite, percuté par l'Alfa Romeo d'Antonio Giovinazzi dans une tentative de dépassement optimiste. C'était au 15e tour, alors qu'il était 15e à la faveur des arrêts au stand. "Je n'ai pas eu de chance mais c'est comme ça, c'est Monaco", commente le Polonais, laconique. "La course a très bien commencé pour nous, et quand le Safety Car est arrivé, j'étais sûr de rentrer au stand, mais ça n'a pas été le cas. Ensuite, Giovinazzi m'a heurté par l'arrière à La Rascasse ; j'ai perdu beaucoup de temps car j'ai dû mettre la marche arrière, j'ai bloqué certains pilotes. C'est comme ça."
Propos recueillis par Stuart Codling
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