Sainz pas au départ : McLaren attend les réponses de Renault

Le moteur de Carlos Sainz doit être analysé par Renault pour comprendre ce qui a privé le pilote McLaren de prendre le départ du Grand Prix de Belgique.

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Nico Hülkenberg avait connu pareille mésaventure lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, cette fois c'est Carlos Sainz qui a passé ce mauvais moment. Avant même le Grand Prix de Belgique, le pilote espagnol n'a pas pu rejoindre la grille de départ en raison d'un problème détecté sur son unité de puissance. Qualifié septième, il n'a pas pu participer à la course.

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McLaren a rapidement fait savoir qu'un souci sur le bloc Renault de la MCL35 avait ensuite provoqué une défaillance d'échappement, privant son pilote d'un 109e départ en Formule 1. Dans l'immédiat, l'écurie de Woking n'a pas davantage de réponses et attend les conclusions de son motoriste, d'abord pour comprendre ce qui s'est passé, puis pour savoir si les éléments moteur peuvent être conservés pour la suite de la saison.

"Nous devons attendre l'analyse de Renault sur ce problème spécifique", précise Andreas Seidl, directeur de McLaren. "Nous avons repéré un problème interne au niveau de l'unité de puissance, qui a ensuite eu pour conséquence d'endommager l'arrière de la monoplace et l'échappement. C'est évidemment décevant pour Carlos ainsi que pour nous de ne même pas pouvoir prendre le départ. Mais c'est comme ça, et nous devons attendre l'analyse pour savoir également quelles sont les conséquences, s'il y a une chance de récupérer cette unité de puissance ou si c'est une défaillance rédhibitoire."

"Une occasion manquée"

McLaren n'a donc pu compter que sur Lando Norris pour porter ses espoirs en course, et le Britannique s'est plutôt bien acquitté de sa tâche. Dixième sur la grille, il a terminé septième et pris de précieux points qui permettent même à l'écurie britannique de subtiliser la troisième place du championnat constructeurs à Racing Point. Cependant, Seidl regrette les points probablement gâchés par l'abandon prématuré de Sainz.

Lando Norris, McLaren MCL35, Daniil Kvyat, AlphaTauri AT01, et Sebastian Vettel, Ferrari SF1000

"C'est une occasion manquée, car nous aurions pu avoir deux voitures bien placées pour marquer des points très importants, c'est décevant", rumine Seidl. "Le rythme de la voiture était plutôt encourageant et nous avons pu prendre des points à Racing Point et à Ferrari. Nous sommes de retour à la troisième place du championnat constructeurs, c'est bien, et pour la suite c'est bien d'avoir une voiture qui peut se battre contre nos rivaux. Ça dépendra aussi des caractéristiques de piste, mais c'est bien d'être à la bagarre, d'avoir une voiture et deux pilotes qui peuvent se battre."

Pour Sainz, le désamour avec Spa-Francorchamps se confirme, lui qui n'a vu le drapeau à damier du Grand Prix de Belgique qu'à deux reprises en six participations, n'y inscrivant qu'un petit point avec Toro Rosso en 2017.

"C'est difficile pour Carlos", regrette Seidl. "C'est une grosse déception pour lui, mais c'est pareil pour nous, pour l'équipe. Malheureusement, cela fait partie de la course automobile et c'est important de s'en tenir aux faits, d'analyser ce qui n'a pas été, ce qui s'est passé, en tirer les leçons et faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Le bon point, c'est que nous courons à nouveau dans même pas une semaine."

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