Sainz ne "comprend toujours pas" les raisons de son tête-à-queue

Carlos Sainz peine à comprendre pourquoi il lui a été impossible de négocier le virage 10 du circuit de Djeddah sans partir à la faute lors de la Q2 du Grand Prix d'Arabie saoudite.

Carlos Sainz Jr., Ferrari SF21

Jerry Andre / Motorsport Images

Très performant dans la Q1 du Grand Prix d'Arabie saoudite, Carlos Sainz a été frappé par un étrange problème lors de la séance suivante. À deux reprises, le pilote Ferrari a quitté la piste au virage 10 en raison d'un fort survirage et, par conséquent, n'a pas pu signer de tour à un rythme compétitif.

La première alerte s'est manifestée par un tête-à-queue qui s'est conclu contre les barrières, endommageant ainsi légèrement son aileron arrière. La seconde, bien mieux maîtrisée, a obligé Sainz à couper la piste. S'il suggère que sa deuxième sortie est due à l'état de son aileron, le pilote ne trouve aucune raison expliquant sa figure initiale.

"Je n'ai probablement pas assez corrigé l'équilibre pour les mediums [en Q2] et j'ai eu beaucoup de survirage", commente l'Espagnol. "Pour une raison que je ne comprends toujours pas, je n'ai pas arrêté de perdre la voiture dans le virage 10. Je le passais à fond en EL3 et Q1, puis en Q2 j'ai eu ce gros décrochage qui m'a envoyé en tête-à-queue."

"Avec de la chance, j'ai rattrapé [la voiture] mais, avec de la malchance, l'aileron arrière a touché les barrières, ce que je n'ai pas senti. La voiture était donc endommagée et il était très difficile de piloter après cela." 

Depuis le début du week-end, les pilotes Ferrari semblent souffrir de problèmes de stabilité avec leur train arrière. Vendredi, Charles Leclerc a lui aussi vu sa SF21 décrocher soudainement dans le virage 22, heurtant violemment les barrières dans l'affaire. Pourtant, Sainz ne s'en inquiète pas. Même s'il continue d'en chercher les raisons, le pilote indique que le problème n'est pas nouveau et qu'il ne rend pas le pilotage plus difficile.

"Ce qui est bizarre, c'est que le pilotage était en fait très agréable, j'étais très à l'aise", assure-t-il. "Vous avez vu mes tours en Q1, j'étais souvent premier ou deuxième en attaquant sans trop en faire et je me sentais vraiment à l'aise. Pour une raison quelconque, il y a parfois des moments où l'arrière de la voiture décroche. Mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter puisque sur ma deuxième tentative avec le medium, même si j'avais un aileron arrière endommagé, j'étais plus rapide que sur le tendre."

Un départ en fond de grille n'a jamais fait peur à Sainz : sur les cinq podiums du pilote espagnol en catégorie reine, deux d'entre eux ont été décrochés en partant depuis la 15e place et au-delà sur la grille. Un podium au Grand Prix Arabie saoudite est peut-être irréaliste, néanmoins Sainz espère bien remonter.

"Je pense que j'ai eu des bonnes courses en partant derrière", indique-t-il. "Je ne sais pas pourquoi j'ai cette habitude en partant 15e ou plus loin. Donc j'aborde [la course] en me disant que je peux faire une belle remontée. Il ne sera pas facile de dépasser mais tout peut se passer sur ce circuit, nous l'avons vu aujourd'hui, nous l'avons vu en F2."

Propos recueillis par Luke Smith

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