Écœuré, Sainz déplore "la pénalité la plus injuste" de sa carrière
Exclu du top 10 du Grand Prix d'Australie en raison d'un accrochage avec Fernando Alonso dont il a été tenu responsable, Carlos Sainz n'a pas hésité à faire part de son mécontentement.
Photo de: Lionel Ng / Motorsport Images
La direction de course ne s'attendait probablement pas à ce résultat en présentant le drapeau rouge à la suite de l'abandon de Kevin Magnussen dans les derniers kilomètres du Grand Prix d'Australie, mais il était prévisible qu'un incident se produise en relaçant un groupe de 16 pilotes échaudés par un départ arrêté.
En fait, ce sont plusieurs incidents séparés qui ont semé le chaos à Melbourne pour le troisième départ de l'épreuve, et Carlos Sainz a été directement impliqué dans l'un d'eux : le pilote Ferrari a heurté la roue arrière droite de Fernando Alonso dans le premier virage et a envoyé son compatriote en tête-à-queue.
Les commissaires n'ont alors pas tardé à ouvrir une enquête et, avant même que l'épreuve n'arrive à son terme, ont décidé d'infliger une pénalité de temps de cinq secondes au pilote Ferrari. Étant donné qu'il n'avait plus d'arrêt à effectuer, cette pénalité est venue s'ajouter à son temps de course et puisque l'épreuve s'est conclue par un dernier tour sous Safety Car, il est passé de la quatrième place à la douzième sous le drapeau à damier.
Déjà très énervé dans son cockpit à l'annonce de sa sanction, Sainz n'a pas décoléré au moment d'affronter les journalistes. En fait, l'Espagnol a été dans l'incapacité de parler.
"Je pense que c'est la pénalité la plus injuste que j'aie jamais vue de ma vie", a-t-il affirmé. "Avant de vous parler [les journalistes présents dans le carré des médias, ndlr] et de mal parler ou de parler méchamment, je préférerais retourner voir les commissaires et avoir une conversation avec eux. Peut-être que je reviendrai et parlerai à nouveau parce que là, honnêtement, je ne peux pas. C'est trop injuste et je ne me sens pas de parler."
Les accidents du départ sont généralement considérés comme des "incidents de course" par les arbitres de la F1, qui sanctionnent peu les pilotes par conséquent. Néanmoins ces derniers ont estimé que Sainz "était entièrement responsable de la collision" et l'ont justifié comme suit :
"La voiture 14 [Alonso] devançait de manière significative la voiture 55 [Sainz] au premier virage et la voiture 55 a tout de même percuté la voiture 14, la faisant partir en tête-à-queue et quitter la piste. Nous avons donc infligé une pénalité de 5 secondes à la voiture 55."
"Pour éviter toute ambiguïté, nous avons pris en compte le fait que cette collision a eu lieu au premier tour de la relance [de la course]. Un moment où, par convention, les commissaires adoptent généralement une attitude plus indulgente concernant les incidents. Cependant, dans ce cas particulier, nonobstant le fait qu'il s'agissait de l'équivalent d'un incident de premier tour, nous avons considéré qu'il y avait suffisamment de place pour que la voiture 55 prenne des mesures pour éviter la collision, ce qu'elle n'a pas fait."
À noter que Sainz a également écopé de deux points de pénalité, son compteur était vierge avant le GP d'Australie.
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