Sainz espère ne pas devoir vivre avec le marsouinage
Agacé par les oscillations de sa Ferrari aux essais de Barcelone, Carlos Sainz espère que les pilotes de Formule 1 n'auront pas à subir le marsouinage pendant toute la saison 2022.
Le phénomène de marsouinage est venu pimenter les essais de pré-saison qui se sont tenus à Barcelone fin février, les équipes de la grille ayant plus ou moins été touchées par d'importantes oscillations en bout de ligne droite. Et il ne sera pas simple d'éliminer ce problème, conséquence du retour en force de l'effet de sol cette saison, sans compromettre la performance, ce qui pourrait laisser les pilotes dans une situation où ils n'auraient pas d'autre choix que de vivre avec les rebonds permanents.
La situation devrait s'éclaircir cette semaine, à l'occasion des essais organisés à Bahreïn, et Carlos Sainz espère qu'une solution au marsouinage sera rapidement trouvée. "Évidemment, ce n'est pas agréable, surtout quand on pense que l'on saute de 30-40 mm, de haut en bas, comme des fous à 300 km/h", a commenté le pilote Ferrari.
"C'est agaçant. Mais j'espère que ce sera résolu et que ce ne sera pas quelque chose avec lequel nous devrons vivre. C'est à la limite. Vous devez faire confiance aux ingénieurs et tout le monde autour de vous pour que ça s'améliore au fur et à mesure que nous apprenons [le fonctionnement] de ces voitures à effet de sol."
À Barcelone, Alfa Romeo a été l'une des équipes ayant le plus souffert de marsouinage et n'a bouclé que très peu de tours. Son nouveau leader, Valtteri Bottas, a révélé les secousses provoquées par les oscillations à haute vitesse avaient un impact sur sa vision à l'approche des virages.
"Je dirais que ça affecte un peu tout", a-t-il expliqué. "C'est sûr que ce n'est pas très confortable si ça arrive, c'est un peu délicat visuellement et on perd en charge globale parce qu'en fait, le niveau d'appui augmente et diminue, et ça peut affecter le freinage également."
Valtteri Bottas, Alfa Romeo C42
"Si ça continue encore longtemps, la fiabilité de certaines pièces devient une préoccupation évidente. Donc je pense que c'est quelque chose d'assez nouveau pour chaque équipe d'apprendre à gérer cela [et] à optimiser les réglages pour gérer cela. Je dirais qu'il est sûr que c'est un challenge pour tout le monde."
Pierre Gasly a ajouté que les équipes devaient être soucieuses de l'impact potentiel du marsouinage à certains moments de la course, en particulier lorsque la pression des pneus diminue et que les voitures sont plus proches du sol. "Ce n'est pas si agréable. Du point de vue du pilotage, la première fois que [le marsouinage] est arrivé, lorsque nous avons essayé la voiture, c'était un peu choquant parce que nous ne nous y attendions pas", a précisé le pilote AlphaTauri.
"Mais il faut simplement trouver des moyens de contourner ça. Nous savons que nous pouvons faire face à certaines circonstances en course, voitures de sécurité, baisse de la pression des pneus, etc., et ça peut devenir un problème. Nous devrons penser à toutes ces différentes situations où les choses empireront. Mais pour le moment, nous devons mettre en place un développement pour essayer d'améliorer cela parce qu'il y a clairement de la performance et je pense que certaines équipes s'en sont mieux sorties que d'autres. Nous ne sommes pas dans une mauvaise position mais, clairement, nous pouvons faire mieux."
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