Sainz s'est excusé auprès de McLaren pour avoir été malpoli
Carlos Sainz a révélé que sa superbe remontée depuis l'arrière de la grille lors du Grand Prix d'Autriche est intervenue quelques heures après qu'il a présenté ses excuses pour avoir été impoli plus tôt dans le week-end.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
L'Espagnol était loin d'être heureux samedi, lorsqu'il a su que ses performances en qualifications seraient ruinées par une pénalité qui le renvoyait en fond de grille à cause d'un changement de moteur.
"J'étais très déprimé", a-t-il confié à Motorsport.com. "Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu une mauvaise journée, j'étais de mauvaise humeur. J'ai même été malpoli à un moment, et je me suis excusé auprès de tout le monde car je pense que c'était simplement un de ces jours dont on a hâte qu'ils finissent. Je n'ai même pas utilisé le mode qualifications, donc je n'ai pas pu sentir la puissance du nouveau moteur. Dimanche, j'étais un homme nouveau. Je ne m'attendais pas à finir où j'ai terminé et à avoir ce rythme."
Sainz est également convaincu que sa remontée, achevée en huitième position, aurait été meilleure s'il n'avait pas endommagé son aileron avant plus tard pendant la course. Alors qu'il revenait sur Lando Norris et Pierre Gasly en fin de course, il a abîmé son aileron et cela lui a coûté de l'appui aérodynamique, l'empêchant de progresser dans la hiérarchie.
"Je suis un peu surpris car nous avions un bon rythme", poursuit-il. "Dès le départ, j'ai géré les pneus plutôt que de dépasser en début de course, car je voulais créer un delta sur les gommes pour la fin de course, en sachant que ça allait être de mieux en mieux avec notre dégradation. Lors du second relais, j'étais très, très rapide. J'ai fait le meilleur tour à un moment et de là, j'ai dépassé une voiture par tour."
"J'étais derrière Gasly et Lando, je leur reprenais une demi-seconde par tour. Mais quand j'allais arriver à trois secondes de Gasly, l'aileron avant a cassé. Je ne sais pas comment. Je pense que c'était avec un de ces vibreurs étranges et j'ai perdu de l'équilibre aéro. J'ai perdu une dérive entière et j'ai dû ramener la voiture à l'arrivée en huitième place, que j'ai failli perdre face à [Kimi] Räikkönen, mais le rythme était encore présent."
Le directeur de McLaren, Andreas Seidl, admet que les dégâts sur la voiture de Sainz lui coûtaient près d'une seconde au tour, et qu'il a été chanceux que Räikkönen ait également perdu du rythme : "Carlos avait énormément de sous-virage et il perdait environ une seconde par tour. Par la suite, il ne s'agissait que de survivre jusqu'à l'arrivée."
"Nous avons été chanceux que Räikkönen ait aussi perdu du rythme dans les derniers tours de la course. Mais Carlos a fait des tours sensationnels et des dépassements fabuleux. L'objectif était de rester en piste aussi longtemps que possible lors du premier relais avec les mediums, de manière à chausser plus tard les pneus durs et gagner des positions."
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