Sainz : Le GP du Brésil, "assurément" ma meilleure course
Pour Carlos Sainz, il ne fait aucun doute que sa remontée depuis le fond de grille pour s'emparer de son premier podium en Formule 1 au GP du Brésil a constitué la meilleure course de sa vie.
Après avoir rencontré un problème lors de la Q1, Carlos Sainz a été contraint de s'élancer de la 20e position sur la grille de départ. L'Espagnol, au terme d'une course à un seul arrêt mais passée en "mode attaque", selon ses propres mots, a finalement franchi la ligne d'arrivée en quatrième position mais a été promu à la troisième place suite à la pénalité de Lewis Hamilton.
Quand Motorsport.com lui a demandé de juger sa course, le pilote McLaren a répondu : "Ma meilleure. Assurément, car c'était une course normale. Elle était sur le sec, les gens étaient entre un et deux arrêts, et nous nous sommes tenus à un arrêt. J'ai dû effectuer des dépassements lors des premiers tours et je les ai faits. Il y a surtout eu un dépassement sur Pérez [par l'intérieur dans le virage 1 du quatrième tour, ndlr] qui était vraiment, vraiment bon et à partir de là, la gestion des pneus est entrée en jeu."
"J'ai réussi à allonger [le relais] sur les tendres et ensuite la gestion des mediums est arrivée. Et puis j'ai commencé en passant Stroll, en passant Lando [Norris] et d'autres personnes, et tout d'un coup je me suis retrouvé huitième. Ensuite, il a fallu prendre la décision de rentrer ou pas au stand, et nous avons choisi de ne pas le faire. Pour une fois, une avons pris un genre de pari et cette fois, ça a payé. Les deux restarts sous Safety Car ont probablement été les relances les plus difficiles de ma vie."
Sainz peine tout de même à expliquer comment il a réussi à maintenir sa position en fin de course, sur des gommes usées. "Je ne sais pas. Je ne sais pas. Littéralement, je n'avais aucune adhérence. J'ai patiné en quatrième et en cinquième au début parce que nous étions très lents, donc je n'ai pas pu mettre d'énergie dans les pneus. Dans le virage 1, j'ai bloqué, je n'avais aucune adhérence, mais j'ai quand même réussi à prendre la bonne trajectoire. Peut-être que les qualités de rallye ont commencé à m'aider à piloter la voiture ! Et ensuite, il s'agissait juste de défendre, défendre, défendre autant que possible et nous sommes parvenus à l'arrivée."
Les pilotes derrière la McLaren #55 lors des deux relances étaient Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi dont les pneus tendres étaient également usés, puisque montés au 47e et 46e tours respectivement.
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