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Sainz - "Je veux être dans un top team en 2018"

Carlos Sainz ne cache pas ses ambitions : le pilote Toro Rosso déclare déjà sans ambiguïté qu'il souhaite rejoindre un top team pour la saison 2018 de Formule 1.

Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11

Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11

XPB Images

Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR11

La première campagne de Carlos Sainz en Formule 1, l'an dernier, avait été marquée par de nombreux problèmes mécaniques, et l'Espagnol n'avait pu marquer que 18 points face aux 49 inscrits par son coéquipier Max Verstappen.

Cette année, cependant, Sainz a franchi un cap et est bien plus régulier aux avant-postes, surtout lorsque sa monoplace, équipée d'un moteur Ferrari 2015, le lui permet. Sa domination sur Daniil Kvyat depuis le Grand Prix d'Espagne ne fait aucun doute, et Sainz commence à faire preuve d'ambitions plus élevées.

"Je pense que Red Bull le sait parfaitement", commente l'Ibère. "2017 est une année dure pour moi, ce sera ma troisième année chez Toro Rosso. Je pense que j'aurais pu, si les options avaient été ouvertes, faire le saut chez Red Bull ou tout autre équipe."

"Donc je pense qu'ils savent parfaitement que je veux être dans un top team en 2018. Je pense qu'ils savent parfaitement que je commence à être prêt pour ça. Tant qu'ils le savent et qu'ils le gardent à l'esprit, ça me va de rester un an de plus chez Toro Rosso."

Cependant, Sainz n'aura pas vraiment la main sur son avenir, puisque chaque année, c'est à Red Bull de décider où placer les pilotes qui sont sous contrat avec l'équipe. L'échange de baquets entre Max Verstappen et Daniil Kvyat en est le parfait exemple.

"J'ai un contrat ici [avec Red Bull]", souligne Sainz. "L'option sur 2017 a été exécutée. Ils ont une option sur moi jusqu'en 2019 ou 2020. Ils peuvent continuer à exercer leur option sur moi, peu importe si c'est Toro Rosso ou Red Bull."

"J'ai discuté avec Helmut [Marko] et Red Bull, je leur ai fait savoir que j'étais prêt. J'ai besoin de passer à l'étage supérieur en F1, je me sens prêt. Ils le comprennent parfaitement et ils sont sur la même longueur d'ondes."

Une lueur d'espoir à Suzuka ?

En attendant, Sainz devrait souffrir en cette fin de saison, l'unité de puissance Ferrari 2015 étant de plus en plus dépassée au fil des évolutions apportées par les autres motoristes.

"C'est une fin de saison difficile", poursuit le pilote Toro Rosso. "Nous avons manqué une belle opportunité à Singapour, nous avions le rythme pour finir dans le top 6. Quand on se bat face à McLaren et Haas pour ces places-là, c'est beaucoup de points. Nous essayons de tirer le maximum de la voiture à chaque course. Nous savons que notre niveau de performance peut beaucoup varier selon les circuits."

Sainz espère toutefois tirer son épingle du jeu sur un circuit de Suzuka où il a marqué un point en 2015, surtout si la pluie vient s'en mêler.

"J'ai de très bons souvenirs de Suzuka l'an dernier", confirme-t-il. "Première fois au Japon, et premier en EL1 sous la pluie. Je connais les trajectoires, la Toro Rosso est bonne sous la pluie, donc j'aimerais bien qu'il pleuve. Il pourrait y avoir des averses samedi et dimanche, et c'est toujours bon pour la F1 que les courses aient lieu dans des conditions changeantes."

Le défi physique en 2017

Enfin, Sainz estime que le Grand Prix de Malaisie a donné aux pilotes de Formule 1 un aperçu de ce qu'ils subiraient l'an prochain, avec des monoplaces qui sont annoncées comme étant plus de trois secondes plus rapides.

"Nous devons passer au niveau supérieur dans notre préparation physique pour l'an prochain. En Malaisie, vu que l'asphalte était trois ou quatre secondes plus rapide, on le sentait déjà. En course, des limites physiques vont entrer en jeu, et c'est là qu'on peut faire la différence. Je pense que cela ne peut qu'être bon pour la Formule 1", conclut-il.

 

 

 

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