Sainz - La VSC est "inutile", la F1 n'en a pas besoin
Carlos Sainz a vertement critiqué la Voiture de Sécurité Virtuelle, estimant qu'elle était "inutile" et qu'il ne s'agissait pas d'un dispositif qui était nécessaire en Formule 1 actuellement.
Mise en place en F1 quelques mois après l'accident de Jules Bianchi, la Voiture de Sécurité Virtuelle vise à obliger l'ensemble des pilotes à ralentir pour permettre l'intervention des commissaires de piste, souvent pour dégager une monoplace hors de la piste et/ou des échappatoires, sans pour autant faire entrer en jeu le Safety Car avec sa procédure plus lourde.
Ce compromis a peu à peu fait son trou en F1, à tel point qu'il a été utilisé à trois reprises lors du Grand Prix de Malaisie, pour la Ferrari accidentée de Sebastian Vettel au départ, la sortie de piste de la Haas de Romain Grosjean au 7e tour et enfin l'explosion du moteur de la Mercedes de Lewis Hamilton au 41e passage.
Pourtant, Carlos Sainz croit que la VSC est un problème pour les pilotes qui sont dans le milieu de peloton et que sa procédure actuelle - laissant les pilotes libres de pouvoir s'arrêter au stand pendant la neutralisation, contrairement au GP2 - favoriser certains pilotes par rapport à d'autres.
"À mon avis, [les périodes de VSC] sont un peu inutiles, je n'aime pas cela, ce n'est pas quelque chose que j'apprécie. Parce que quand on est au milieu du peloton, on préfère les Safety Car tout le temps, de vraies voitures de sécurité pour regrouper le peloton."
"Ça fonctionne comme ça devrait, mais évidemment, certains jouent beaucoup avec pour chauffer leurs pneus, pour créer leur propre écart avec les arrêts aux stands. Vous pouvez beaucoup jouer avec à votre avantage ou au désavantage des autres, donc je n'aime pas vraiment cela. Je ne pense pas que c'est quelque chose qui apporte une contribution à la F1, c'est mon opinion personnelle."
La procédure de la Voiture de Sécurité Virtuelle n'entraîne pas une limitation de la vitesse des pilotes mais donne un temps en dessous duquel ils ne peuvent pas descendre dans chaque secteur du circuit.
"Si je suis en tête de la course, je vais probablement aimer cela, si je suis en milieu de peloton, je ne vais probablement pas aimer cela. J'ai été dans tellement de catégories où vous avez 10 secondes d'avance et, soudainement, un Safety Car entre en piste et il faut se battre à nouveau."
"Mais, en y regardant, peut-être que c'est un peu plus juste, mais je ne pense pas que la Formule 1 en a besoin, surtout pour quelqu'un qui est en milieu de peloton."
Battu par Renault
Pour la quatrième course consécutive, Sainz n'a pas inscrit le moindre point. Il a terminé 11e de l'épreuve, derrière la Renault de Jolyon Plamer. Il ne s'attendait pas à cela. "[La stratégie à un arrêt] a vraiment payé pour eux."
"Ils étaient devant en qualifications, donc ils allaient quand même avoir un rythme un peu meilleur que nous, surtout parce que Kevin s'était qualifié avec des pneus usés."
"Vous pouvez vraiment voir dans le dernier relais que la Renault, même si j'avais des pneus un peu plus frais et que je faisais 16 tours de qualifications, était juste un tout petit peu plus rapide, ce que nous n'aimons pas, nous ne nous attendions pas à cela sur ce circuit."
Avec Oleg Karpov
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