Chez McLaren, Sainz est redevenu le pilote d'un projet
Avec 2020 en ligne de mire, Carlos Sainz se concentre sur les fruits à récolter d'une continuité à laquelle il aspirait, et qui lui permet de s'impliquer activement dans le développement de la future monoplace.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
En passe de conclure la meilleure saison de sa carrière en Formule 1, avec 95 points marqués et la septième place du championnat occupée avant le dernier Grand Prix, Carlos Sainz est impatient de pouvoir inscrire cette progression dans la continuité. Recruté par McLaren après avoir fait les frais de l'arrivée de Daniel Ricciardo chez Renault, le pilote espagnol se réjouit de participer au travail de fond sur le développement avec son écurie pour tenter de faire encore mieux en 2020. Ce sentiment d'être un homme clé pour la suite, il ne l'a pas connu depuis l'intersaison 2016-2017 chez Toro Rosso. Et encore, le contexte était très différent.
"Cela a probablement aussi rendu la deuxième partie de saison avec Renault plutôt étrange", se souvient Sainz en se remémorant la situation de l'année passée. "J'avais hâte de rejoindre McLaren avec un contrat de deux ans. Je crois fermement dans le fait que, plus un pilote passe de temps avec une écurie, plus il devient rapide avec cette voiture. C'est une règle que l'on peut observer dans presque chaque équipe. On peut le voir avec Max [Verstappen] chez Red Bull : plus il est resté longtemps, plus il est devenu fort. Avec Mercedes, Lewis [Hamilton] est chaque année plus fort. Chez Racing Point, Checo [Sergio Pérez] donne un exemple pour le milieu de grille : ce gars connaît très bien cette équipe et ça l'aide à réaliser de gros week-ends de course."
"J'avais hâte de connaître ça chez McLaren, et nous travaillons déjà sur la voiture de l'année prochaine dans le simulateur, chaque week-end nous développons et donnons des idées à l'usine quant à ce que nous devons faire. J'espère que ça aura une incidence sur l'année prochaine, dans la manière dont nous pilotons la voiture. Ce qu'il nous faut est très simple. En tant que pilote, ça a du sens de développer une voiture pendant quelques années."
En acceptant de relever le défi McLaren, Sainz avait rejoint une écurie moribonde et s'attendait à vivre une première année compliquée de l'ère post-Alonso. Au prix d'une réorganisation profonde et de changements majeurs, l'écurie de Woking a finalement dépassé les attentes, au point de s'assurer la quatrième place du championnat constructeurs aux dépens de... Renault.
"Avec ma confiance en moi et en l'équipe, ainsi que leur approche de travail cette année, j'étais davantage concentré sur le projet à moyen terme, pas vraiment sur le court terme et sur le fait de devoir être performant comme je devais l'être chez Toro Rosso et Renault", confie Sainz. "Cela m'a aussi aidé à affronter quelques moments difficiles dans l'année, à être plus détendu vis-à-vis de ça, car je n'étais pas dans l'urgence de devoir faire mes preuves. Bien entendu, je suis toujours pressé d'obtenir de bons résultats, mais grâce à ce projet à moyen terme et à la manière dont nous gérons l'année, je crois que c'était plus facile à surmonter."
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