Sainz appelle les tifosi et les médias à épargner Ferrari

Face à un manque de soutien des supporters de la Scuderia et des médias notamment transalpins, Carlos Sainz les exhorte à adopter une approche plus constructive.

Carlos Sainz, Scuderia Ferrari, en interview après les qualifications

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Deux Grands Prix sans le moindre podium : il n'en fallait pas davantage pour que le terme "crise" ressorte dans les médias au sujet de Ferrari, la presse transalpine étant particulièrement prompte à s'émouvoir des mésaventures de la Scuderia. Les bolides rouges sont nettement distancés par les Red Bull et sont même en difficulté face aux Aston Martin et aux Mercedes, mais d'après Carlos Sainz, ce n'est pas une raison suffisante pour dépeindre Maranello sous un jour si négatif.

tous les tifosi et les médias qui veulent voir Ferrari au sommet : ce dont ils doivent se rendre compte, c'est que personne n'est plus contrarié, en colère ou mécontent de cette situation que tout le monde ici", assure Sainz. "Ceux qui ne sont pas contents, ce sont tous les pilotes et mécaniciens à Maranello, ils sont les premiers à ne pas apprécier cette situation et à travailler d'arrache-pied pour inverser la tendance."

"Car ce sont aussi nos egos, nos performances. Nous sommes fiers de Ferrari et voulons placer la Scuderia aux avant-postes. Parfois, les commentaires relèvent davantage de la distraction et nous tirent plus vers le bas que vers le haut, plutôt que de faire des critiques constructives que nous accepterions. C'est juste que ça n'aide pas, et ce manque d'aide n'est pas vraiment ce dont nous avons besoin maintenant, alors nous essayons de nous tenir à l'écart de ces commentaires. Mais pour clore ce chapitre, nous sommes les premiers à ne pas être contents et les premiers à travailler d'arrache-pied ; nous n'avons pas besoin de distractions supplémentaires ou d'autres personnes qui nous tirent vers le bas."

Compétitive en qualifications, où Charles Leclerc était le meilleur pilote non-Red Bull à Bahreïn ainsi qu'à Djeddah, la Scuderia a peiné à concrétiser le dimanche. "Je pense que si l'on analyse les deux premiers Grands Prix, nous n'avons pas trouvé un bon compromis entre les qualifications et la course", analyse Sainz. "Nous sommes relativement proches en qualifs, nous sommes à des kilomètres en course. Nous pouvons faire du meilleur travail collectivement pour préparer la voiture un peu mieux pour la course ; c'est ce que nous essayons de faire pour la voiture que nous avons maintenant, qui n'est pas encore géniale ni au niveau souhaité."

"Collectivement, nous nous concentrons là-dessus pour les prochaines courses jusqu'à l'arrivée d'évolutions majeures : nous devons simplement trouver un meilleur compromis et essayer de marquer autant de points que possible le dimanche – un peu comme Mercedes l'an dernier quand ils étaient en difficulté – puis attendre les évolutions pour essayer de réduire cet écart et d'améliorer les résultats globaux."

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Propos recueillis par Alex Kalinauckas

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