Sans clash avec Le Mans, Bakou quintuple ses ventes

À l'aube du premier Grand Prix d'Azerbaïdjan de l'Histoire de la Formule 1, qui sera le deuxième à être disputé sur le circuit urbain de Bakou, les ventes de billets sont en hausse par rapport au Grand Prix d'Europe 2016.

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène au départ

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène au départ

XPB Images

Le virage 11 avec le château
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team VF-16
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Le départ
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12
Sean Gelael, Campos Racing
Marvin Kirchhofer, Carlin & Nicholas Latifi, DAMS
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid devant Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12

Contrairement à l'an dernier, la course n'aura pas lieu le même week-end que les 24 Heures du Mans. Ce clash avait été grandement critiqué au sein de la communauté du sport automobile, avec un impact logique sur la couverture médiatique et sur la venue des fans.

Or, il semble que le Grand Prix suscite bien plus d'intérêt cette année, ce dont le promoteur Arif Rahimov ne manque pas de se satisfaire. De plus, la course pourra être organisée de façon plus méthodique : l'an dernier, elle tombait une semaine seulement après Montréal.

"Bien sûr, c'est bien qu'il y ait plus de médias et de spectateurs en Azerbaïdjan pour la course", déclare Rahimov, qui est également ministre de la Jeunesse et des Sports. "L'an dernier, beaucoup de gens ont pu voir à quoi la course ressemblait et elle a attiré beaucoup de spectateurs internationaux, et nous sommes heureux que ces spectateurs n'aient pas à choisir entre les deux courses."

"Du côté de la presse, Le Mans est un grand événement et beaucoup de médias ont dû choisir entre les  deux courses, mais ce ne sera pas nécessaire cette année."

"Un autre point positif est qu'il y a deux semaines d'écart entre notre course et les autres, donc nous avons plus de temps pour nous préparer, avec le management de la F1 et ses équipes techniques, pour faire en sorte que le tracé soit correct. L'an dernier, c'était quelque peu un cauchemar logistique de tout organiser en si peu de temps."

L'Azerbaïdjan découvre la F1

Malgré un public plutôt timide pour la première édition, les ventes de billets sont en hausse, ce que Rahimov attribue notamment au fait que les Azéris sont en train de découvrir un sport automobile qu'ils connaissent relativement peu.

"Elles sont certainement en hausse", répond Rahimov lorsque Motorsport.com évoque les ventes. "Selon la tendance que nous voyons actuellement, nous avons vendu cinq fois autant de billets que dans la même période que l'an dernier. Nous voyons donc un grand changement, qui a probablement été influencé par le fait que nous avons eu des téléspectateurs l'an dernier, qui ont été convaincus d'aller acheter un billet."

"Beaucoup d'Azéris ont appris ce qu'était cette course. Maintenant, ils savent ce qu'ils achètent, et ils veulent simplement y aller. Ils veulent voir la course, et il veulent ressentir cette passion."

Une meilleure course qu'en 2016

Tandis que les courses de GP2, par exemple, ont été marquées par un nombre d'accidents assez ahurissant, le Grand Prix de Formule 1 s'est avéré très calme l'an passé, presque décevant.

Rahimov prend toutefois l'exemple d'un premier Grand Prix de Russie relativement peu animé, tandis que la dernière édition de la course de Sotchi a été plus mouvementée.

"La première course à Sotchi était ennuyeuse", souligne Rahimov. "Il n'y a pas eu d'accident, rien. Je ne dis pas que le circuit était ennuyeux, c'est un très bon circuit, mais la première course a été stable, comme la nôtre. L'année suivante, c'était un très beau spectacle."

"Je pense que c'est plutôt lié à la confiance des pilotes plutôt qu'aux changements de réglementation, avec les moteurs et les châssis, etc. Une fois que les pilotes seront plus confiants après la première course de l'an dernier, ce sera plus intéressant. On le voit en essais libres et en qualifications en F1."

"Le circuit ne pardonne rien. On ne peut pas faire d'erreurs sur ce circuit, il est étroit et ne pardonne rien. Il n'y a pas que les voitures plus larges, mais aussi les zones de dégagement et les virages qu'il faut passer à la perfection. Il faut prendre le vibreur au bon endroit et ne pas toucher le mur, contrairement à Lewis [Hamilton] l'an dernier, par exemple. Il y a un énorme potentiel de faire un grand spectacle", conclut le ministre.

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