Satisfait de la fiabilité, Alonso attend de voir pour la performance

L’Espagnol a des commentaires positifs sur le travail effectué notamment sur le groupe propulseur Honda en termes de fiabilité, mais attend Melbourne pour y voir plus clair.

Fernando Alonso, McLaren MP4-31

Fernando Alonso, McLaren MP4-31

XPB Images

Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren MP4-31 avec du flow-viz sur les pontons
Fernando Alonso, McLaren MP4-31

Les premiers signes des progrès effectués par le motoriste japonais en matière de résistance de son V6 sont visibles, du fait que Jenson Button et Fernando Alonso ont pu effectuer respectivement 121 et 118 tours mercredi et jeudi. L’Espagnol dit d’ailleurs sentir les progrès par rapport à 2015.

"Si je ne sentais pas un mieux par rapport à l’année dernière, c’est que quelque chose n’irait pas", tempère-t-il avant de préciser : "Je suis satisfait de l'étape que nous avons franchie durant l’hiver. On a eu trop de problèmes l’année dernière, en performance et en fiabilité. Je suis assez satisfait, au moins pour la fiabilité, car n’oublions pas que l’année dernière, nous avions utilisé 11 ou 12 unités de puissance pour couvrir le championnat. C’est inacceptable pour nous, nous avons travaillé très dur pour reconcevoir l’unité de puissance et je pense que la réponse après ces deux semaines est très positive."

"En termes de performances, c’est en stand-by car il est toujours difficile de lire les chronos durant l’hiver. Il y a des jours où les meilleurs temps semblent atteignables, d’autres non, donc nous sommes un peu dans le flou pour l’instant."

Pour illustrer cette difficulté à "lire" les chronos, Alonso n’hésite pas à user d’une comparaison, disons... étonnante avec d’autres discipline sportives pour étayer son propos.

"J’ai eu trois jours de tests, dont un que j’ai manqué pour des soucis mécaniques. C’est un sport unique, c’est comme si on disait à un tennisman ou un footballeur de toucher la raquette ou le ballon trois jours puis de faire tout le championnat avec", dit-il. "Attendons l’Australie, à 17 heures, avec la même quantité d’essence et les mêmes pneus pour tout le monde. Je crois qu’on a encore beaucoup de travail, mais j’espère qu’on sera plus proches."

"Il reste beaucoup de choses à tester et sur lesquelles travailler. Je suis satisfait du travail mais je pense que davantage de potentiel arrivera lors des deux ou trois premières courses car on passera de plus en plus de temps en piste."

"Je sens que l’unité de puissance a encore du potentiel à débloquer, en termes de performances et par rapport aux prochaines évolutions qui arriveront lors de ces premières courses. Il y a encore des choses à tester, quelques nouveaux concepts que nous avons sur la voiture, y compris un redesign de la partie arrière que nous continuons d’étudier pour essayer d’exploiter cette partie au maximum."

Une chose est sûr, le double Champion du monde est bien décidé à ne pas subir une nouvelle saison en enfer comme celle de 2015. S’il ne maîtrise pas chacun des aspects qui mènent ou pas à la réussite, il a forcément mis toutes les chances de son côté - tellement pour un sportif, ne "pas pouvoir faire son travail correctement" est difficile à vivre.

"Mentalement, il faut être prêt et motivé. L’année dernière, ce n’était pas le cas, je n’ai pas été à mon niveau de performance. Pour un sportif, ne pas pouvoir faire son travail correctement est très difficile. Il y a eu trois ou quatre courses - Monaco, Singapour, Austin - où ça allait et une seule où je n’étais pas content de moi avant tout. C’est très difficile d’être performant quand on n’est pas en mesure de se pousser soi-même dans la voiture. On a eu trop de problèmes de fiabilité, on commençait certaines courses en sachant que l’ERS flancherait au septième tour, qu’on se retrouvait sans batterie pendant une paire de tours à cause des températures, de ceci, de cela."

"J’espère que ce sera mieux cette année, je me suis préparé aussi bien que possible durant l’hiver, beaucoup de préparation physique. Je ne me battrai pas pour le championnat mais je ferai de mon mieux, quelle que soit la position pour laquelle je me bats."

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