Sauber a joué les points grâce à une "grande percée"

Marcus Ericsson était bien parti pour mettre fin à une série de 45 courses sans le moindre point au Grand Prix du Mexique, mais la voiture de sécurité virtuelle l'a écarté du top 10 avant que son moteur prenant feu ne le contraigne à l'abandon.

Marcus Ericsson, Sauber C36

Photo de: Sutton Motorsport Images

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Marcus Ericsson, Sauber C36, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36 et Fernando Alonso, McLaren MCL32 battle
Marcus Ericsson, Sauber
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36 abandonne
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36

Douzième sur la grille de départ au bénéfice des diverses pénalités, Marcus Ericsson a profité des incidents du début de course pour se hisser à la neuvième place dès le cinquième tour. Alors que l'on pouvait s'attendre à ce que le Suédois rétrograde rapidement au classement, il s'est maintenu à cette position lors des 24 premières boucles malgré la pression des McLaren, héritant même de la huitième place ensuite grâce à l'abandon de Nico Hülkenberg.

Sauber a toutefois commis une erreur irréparable en faisant rentrer son pilote au stand au 28e passage... car la voiture de sécurité virtuelle est intervenue quelques tours plus tard, permettant à ses rivaux de changer de pneus avec une perte de temps minimale et éjectant Ericsson des points. Ce dernier a de toute façon été contraint à l'abandon au 55e tour lorsque son moteur a pris feu, alors qu'il était à 20 secondes du top 10.

"C'est frustrant, parce que je n'ai toujours pas marqué de points", déplore Ericsson pour Motorsport.com. "Il y a des endroits, comme à Barcelone, où Pascal [Wehrlein] a marqué des points et où j'ai fait une bonne course mais j'ai manqué de chance pour diverses raisons."

"Aujourd'hui, je n'aurais rien fait différemment. Nous avons tout réussi, du pilotage à la stratégie, mais la voiture de sécurité virtuelle est sortie au pire moment possible et a gâché notre course. Nous avons aussi tiré le meilleur de notre voiture avec les réglages. C'est frustrant de voir d'autres choses qu'on ne peut pas contrôler aller en notre défaveur."

"Cela reste un week-end positif pour toute l'équipe. Nous avons encore le handicap du vieux moteur et nous avons quand même battu Haas en qualifications et certaines voitures à la régulière en course avant l'abandon. C'est un très grand point positif."

Une perte de poids bienvenue

Malgré un moteur de plus en plus désuet par rapport aux autres unités de puissance, qui sont mises à jour en permanence, Ericsson a gagné en performance grâce à la réduction du poids de la Sauber, lui qui dépasse les 728 kg minimaux à cause de sa forte carrure.

"De mon côté, nous avons enlevé sept kilos de la voiture depuis la Malaisie", révèle-t-il. "Cela représente beaucoup de temps au tour pour moi, deux ou trois dixièmes selon le circuit. Et Ferrari est parvenu à tirer un peu plus du moteur. Nous avons toujours le même moteur, mais ils ont pu en tirer un peu plus."

L'écurie suisse a également fait des progrès notables dans sa gestion des gommes : "Nous avons fait une découverte capitale. Les pneus sont plus conservateurs cette année et ne se dégradent pas tant, mais il reste une petite fenêtre où ils fonctionnent le mieux et donnent le plus d'adhérence. J'ai le sentiment que nous nous sommes trompés à ce sujet pendant la majeure partie de l'année. Nous avons trouvé des choses, ces deux derniers week-ends, qui nous ont aidés à améliorer ça. C'est une grande percée pour nous."

Faire ses preuves pour 2018

Cette performance convaincante vient en tout cas à point nommé pour Ericsson, qui est concurrencé par son coéquipier Wehrlein, mais aussi par les protégés de Ferrari que sont Charles Leclerc et Antonio Giovinazzi, pour garder un baquet à Hinwil en 2018.

"C'est très important. Fred [Vasseur, directeur d'équipe] m'a dit que je devais lui montrer que j'avais ce qu'il faut. Les deux derniers week-ends ont été très bons pour moi. Même Suzuka l'était jusqu'à mon accident. Je suis un peu meilleur que Pascal ces derniers temps. C'est tout ce que je dois faire. J'ai deux week-ends de plus pour le montrer", conclut le pilote Sauber.

Propos recueillis par Lawrence Barretto

 

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