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Sauber devrait prolonger avec Ferrari malgré la rumeur Renault

Sauber est en passe de prolonger son partenariat avec Ferrari, mettant un terme aux rumeurs évoquant un passage de l'écurie dans le giron Renault.

Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C39, Sebastian Vettel, Ferrari SF1000

Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C39, Sebastian Vettel, Ferrari SF1000

Charles Coates / Motorsport Images

Sauber est une écurie cliente de Ferrari depuis 2010 et a tout au long de la dernière décennie forgé des liens de plus en plus étroits avec la Scuderia, au point notamment de courir depuis 2019 sous les couleurs d'Alfa Romeo, constructeur appartenant au même giron que celui du Cheval cabré. L'accord actuel entre Sauber et Ferrari doit s'achever à la fin de l'année, ce qui n'a pas manqué d'alimenter les spéculations quant à l'avenir de la structure basée à Hinwil.

Néanmoins, d'après les informations de Motorsport.com, un accord de principe a été trouvé pour que Ferrari continue à fournir ses moteurs à Sauber sur la période allant de 2022 à 2025. L'entente doit encore être entérinée mais les discussions sont déjà très avancées. La conception du châssis 2022 a d'ailleurs débuté chez Sauber en tenant compte des dimensions de l'unité de puissance et de la boîte de vitesses Ferrari.

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N'ayant plus aucune équipe cliente depuis le passage cet hiver de McLaren au moteur Mercedes, Renault serait intéressé par un partenariat futur avec une nouvelle équipe. Bien que Frédéric Vasseur, directeur de Sauber, ait conservé de bonnes relations avec Renault malgré son bref passage au sein du Losange en 2016, les actionnaires de l'équipe suisse sont enclins à donner leur préférence à la stabilité en continuant à travailler avec Ferrari.

Le partenariat entre Sauber et Ferrari va au-delà d'une simple fourniture moteur mais a également une dimension politique, puisque du côté de Maranello, on a la possibilité de placer un pilote de la marque dans l'un des baquets Alfa Romeo. C'est le cas depuis 2019 avec Antonio Giovinazzi.

Stop ou encore avec Alfa Romeo ?

En revanche, la continuité de l'accord avec Alfa Romeo n'est pas encore assurée au-delà de 2021. Les discussions sur cette question devraient reprendre prochainement, maintenant que la fusion entre Fiat Chrysler Automobiles et PSA est matérialisée par la naissance du groupe Stellantis. Vasseur a récemment décrit les liens avec Alfa Romeo comme essentiels au développement de l'équipe à l'avenir.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C39

"Pour nous, c'est crucial", a répondu le Français quand Motorsport.com l'a interrogé sur le sujet. "Je ne veux pas parler de l'aspect financier, mais assurément, ça en fait partie, mais c'est plutôt au niveau de la motivation que vous pouvez insuffler au sein de l'équipe, du recrutement que vous pouvez vous permettre pour le développement de la compagnie."

Alors qu'il devait s'achever fin 2020, le contrat a été prolongé d'une saison de sorte qu'il court désormais jusqu'à la fin de l'exercice qui vient. "Le fait qu'Alfa Romeo, le premier [constructeur] Champion du monde [de Formule 1 en 1950], prolonge l'accord avec nous et veuille développer le partenariat est une belle récompense, mais ce n'est pas seulement une récompense, c'est une nouvelle étape pour nous."

Même si l'alliance est parfois perçue comme symbolique, il y a pourtant bien des ponts tracés entre les deux entreprises, Sauber Motorsport ayant notamment participé au développement des voitures de route que sont les Alfa Romeo Giulia GTA et GTAm. "Désormais, nous collaborons beaucoup du côté automobile. Nous avons développé les GTA et GTAm 2020 à l'usine, dans la soufflerie", a ajouté Vasseur.

"Même si c'est en dehors du monde de la Formule 1, je pense qu'il est important de bâtir une collaboration solide entre nos deux compagnies, et c'est également le futur de notre partenariat que de continuer à pousser dans cette direction."

"Bien sûr, je sais parfaitement [bien] qu'il faut aussi progresser au niveau des performances en piste, que ce n'est pas juste mieux de faire du développement aéro mais qu'il faut avoir une approche globale et un package global", a ajouté le dirigeant français de l'écurie qui a terminé huitième du classement constructeurs en 2020. "Mais l'aspect automobile est une partie de l'accord et c'est crucial si l'on veut développer le partenariat entre la marque et l'équipe de Formule 1."

Avec Filip Cleeren, Alex Kalinauckas et Franco Nugnes 

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