Sauber va libérer la pleine puissance du moteur Ferrari 2016
Cette saison, Sauber F1 Team utilise des moteurs Ferrari vieux d'un an, au lieu d'unités de puissance dernière génération.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Ce pari ne porte pas vraiment ses fruits pour l'instant, avec cinq points au compteur après les dix premiers Grands Prix, mais la manche hongroise pourrait marquer un tournant.
Des évolutions apportées au Hungaroring semblent en effet permettre l'amélioration du refroidissement sur la C36, qui a pour conséquence directe la possibilité d'utiliser la pleine puissance du moteur. Auparavant, l'écurie suisse n'avait d'autre choix que de restreindre celle-ci pour éviter la surchauffe.
"La principale évolution, c'est le système de refroidissement", détaille Marcus Ericsson. "On ne sent pas la différence, mais les ingénieurs moteur constatent des températures moteur bien plus saines. Cela n'a peut-être pas changé grand-chose en essais libres, mais pour les qualifications et la course, nous pouvons grandement augmenter la puissance du moteur."
"Espérons en tirer davantage de performance : c'est quelque chose qui nous handicape beaucoup cette saison. Le moteur a des températures très élevées, et il faut tempérer les réglages. Nous avons déjà l'ancienne unité de puissance, donc on ne veut pas en baisser la puissance."
"De ce que je comprends, nous pouvons augmenter la puissance en qualifications, ce que nous n'avons pas pu faire jusqu'à présent cette année."
Objectif Q2
Des progrès seront certainement nécessaires, puisque lors des essais du vendredi, les Sauber trustaient le fond de grille, avec plus de trois secondes de retard sur le meilleur temps lors des deux séances. Ericsson a néanmoins bon espoir de jouer la Q2 – une performance que seul Pascal Wehrlein a réalisée récemment, à Barcelone et à Bakou.
"C'était un pas dans la bonne direction, peut-être pas autant que nous le voulons, mais c'est toujours comme ça – on en veut toujours plus", ajoute Ericsson. "J'ai vraiment eu le sentiment que la voiture avait fait un pas en avant, dès le début des EL1. Il y avait un peu plus d'adhérence en général, par rapport à ce dont j'ai l'habitude. Les évolutions fonctionnaient."
"Si nous parvenons à mieux régler la voiture pour que les pneus fonctionnent mieux sur un tour entier, nous devrions pouvoir nous mêler à la lutte avec les gars devant nous. Sera-ce suffisant pour la Q2 ? Je ne sais pas. Cela pourrait ne pas être possible. J'étais très à l'aise dans la voiture vendredi, donc c'est peut-être possible.
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