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Sauber refuse de pointer Ferrari du doigt

La première partie de saison de Sauber a ressemblé à un long chemin de croix, et l’écurie suisse a du pain sur la planche pour espérer marquer quelques points rapidement après la trêve estivale

La première partie de saison de Sauber a ressemblé à un long chemin de croix, et l’écurie suisse a du pain sur la planche pour espérer marquer quelques points rapidement après la trêve estivale. La C33 n’est clairement pas au niveau, peu aidée par un V6 Ferrari qui n’est pas le plus performant du plateau. Mais Monisha Kaltenborn est lucide, et elle refuse de crier au loup quant à la partie moteur.

« Je crois que c’est trop facile de dire que c’est la faute des autres », prévient-elle, citée par Italiaracing. « Nous devons toujours regarder en premier lieu ce que nous faisons, être honnête à ce sujet et dire que cette voiture n’est pas la meilleure que nous ayons construite. »

La directrice de l’écurie de Hinwil reconnait que « Le moteur est l’un des facteurs majeurs, particulièrement du point de vue de la maniabilité », mais elle refuse de voir Ferrari endosser la responsabilité des mauvais résultats. Surtout, elle compte sur le constructeur italien pour poursuivre les efforts communs. « Ce n’est pas une raison pour abandonner. Nous avons une longue relation avec Ferrari et nous avons eu des hauts et des bas au fil des années, mais restons ensemble et nous nous en sortirons ensemble », assure-t-elle.

Kaltenborn insiste notamment sur les excellentes relations techniques entretenues avec les hommes de Maranello. Elle y voit une force, à la fois pour cette saison et pour l’avenir, qu’elle n’envisage pas avec un autre partenaire moteur.

« Nous sommes très proches de Ferrari et nous avons une relation très ouverte », explique-t-elle. « Nous n’avons jamais pointé personne du doigt. S’il y a des moments où les choses ne vont pas bien, nous le disons ouvertement et nous mettons l’accent sur le fait de travailler ensemble. »

« Je suis assez certaine que si je suis déçue ou malheureuse, mais collègues chez Ferrari le sont deux fois plus. Ce qui est important, c’est qu’ils sont sur la bonne voie, ils savent quoi faire et j’ai une totale confiance en leur potentiel. »

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