Sauber avait six mois de retard en débutant sa saison

Pour Frédéric Vasseur, nommé l'été dernier aux commandes de l'écurie Sauber, la dixième place du championnat constructeurs était inévitable pour la structure suisse en 2017.

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Sutton Motorsport Images

Charles Leclerc, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Frédéric Vasseur, sur le muret des stands Sauber
Charles Leclerc, Sauber C36
Marcus Ericsson, Sauber C36
Le volant de Marcus Ericsson, Sauber C36
Charles Leclerc, Sauber C36 avec des capteurs aérodynamiques
Pascal Wehrlein, Sauber C36

Directeur de l'écurie Renault en 2016, Frédéric Vasseur a quitté le projet tricolore durant l'hiver avant de retrouver la Formule 1 dès l'été dernier. Direction Sauber pour le Français, qui a succédé à Monisha Kaltenborn avec pour objectif de donner un nouveau cap au projet suisse. Si l'avenir va se dessiner différemment, notamment via un partenariat poussé avec Ferrari et l'arrivée d'Alfa Romeo, il a fallu mener tant bien que mal la deuxième partie de saison de l'équipe.

Dixième et dernière du championnat constructeurs, Sauber avait de trop nombreux handicaps avec lesquels composer pour espérer mieux. L'ensemble était trop juste, comme l'a rapidement compris Frédéric Vasseur, qui refuse de mettre en avant "un point faible" mais désigne plutôt "le fait que l'équipe a eu énormément de mal en 2016" pour identifier un point de départ.

"La voiture 2017 était prête très tard", souligne-t-il dans une interview accordée au site officiel de la Formule 1. "C'était un nouveau projet, et si vous avez six mois de retard, ça ajoute de la difficulté à la situation, car ce n'est pas possible de rattraper le retard facilement. La décision d'utiliser le moteur Ferrari 2016 cette année n'a pas non plus aidé, mais je savais tout ça avant d'arriver.

"Nous devons être réalistes : l'équipe devant nous était McLaren-Honda. Je dirais que, lorsque je suis arrivé, ils étaient derrière nous, mais ils étaient déjà sur le bon chemin pour trouver de la performance, donc rester devant était plutôt irréaliste."

"On ne peut pas essayer de séparer les choses et pointer du doigt un facteur. Quand on est à l'arrière, il faut prêter attention à chaque domaine, et aux détails. C'est pareil quand on est devant, c'est seulement la direction qui est différente : quand on est devant, il faut faire en sorte de ne pas reculer ; quand on est derrière, la seule direction à prendre c'est de remonter !"

À l'heure de concentrer l'intégralité des efforts sur la préparation de la saison prochaine, qui verra l'arrivée d'une monoplace au concept entièrement nouveau, Sauber peut en tout cas compter sur un directeur d'équipe qui lui est entièrement dévoué : "À 100% avec Sauber. Pour toutes mes autres entreprises, j'ai des gens qui s'en occupent. Sauber est mon unique intérêt pour le futur proche !"

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