Vettel n'est pas encore à l'aise dans l'Aston Martin
La performance n'est pas encore au rendez-vous pour Sebastian Vettel chez Aston Martin, et le quadruple Champion du monde s'impatiente.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
Jusqu'à présent, l'association de Sebastian Vettel avec Aston Martin n'est pas fructueuse. Une élimination prématurée en Q1 à Bahreïn, certes en partie à cause d'un drapeau jaune, suivie d'un accrochage évitable en course, puis ce week-end à Imola une décevante 13e place en qualifications avec deux dixièmes et demi de retard sur son coéquipier Lance Stroll : Vettel est à la peine, et il ne cache pas sa frustration.
"Nous sommes manifestement en plein milieu de tableau, et c'est très serré, donc deux dixièmes peuvent faire une grande différence", souligne Vettel qui, à deux dixièmes près, aurait pu se qualifier 11e ou 15e au Grand Prix d'Émilie-Romagne. "J'étais plus satisfait de la sensation dans la voiture, mais il me manquait peut-être encore cette ultime fraction de confiance. Dans l'ensemble, je pense que ça s'améliore. Comme je l'ai dit, c'est très serré, donc on verra demain."
L'absence d'aspiration semble lui avoir coûté : "J'ai perdu un dixième dans la ligne droite car j'étais assez esseulé à la fin. J'ai aussi perdu un petit peu de temps moi-même, ce n'était donc peut-être pas le meilleur tour qui soit, mais on a manifestement besoin du meilleur tour possible pour passer en Q3. On verra, demain ce sera sûrement pareil : ce sera très serré, car le milieu de peloton l'est, et nous essaierons de gagner des places. Peut-être que nous aurons un peu de pluie qui pourrait nous aider."
Le constat est clair : Vettel n'est "pas encore" à l'aise au volant de l'Aston Martin AMR21. "Ça vient", ajoute-t-il. "Je ne suis évidemment pas quelqu'un de très patient, je n'ai pas envie d'attendre. Mais ça progresse beaucoup. Sur une telle piste en particulier, il faut la confiance ultime pour tirer le maximum [de la voiture]. Je n'y suis pas encore, mais ce n'est que la deuxième course. J'imagine donc devoir patienter encore un peu."
"La voiture est assez différente de ce dont j'avais l'habitude auparavant. Il y a plusieurs choses de nos jours, avec les pneus et les réglages de la voiture, qui peuvent faire une assez grande différence. C'est pourquoi je pense que ça me prend peut-être un peu plus de temps que la normale. En toute honnêteté, avec les ultimes dixièmes de seconde pour lesquels on se bat en milieu de tableau, on voit la conséquence d'emblée."
Vettel va désormais s'efforcer de mettre un terme à sa série de quatre courses sans marquer le moindre point, la pire qu'il ait connue depuis le début de la saison 2008.
Propos recueillis par Adam Cooper
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