Sébastien Bourdais, le roi de l'IndyCar, a encore faim

Avant son arrivée en Formule 1 en 2008, Sébastien Bourdais a régné d'une main de maître sur le ChampCar, remportant 4 titres de champion consécutifs, de 2004 à 2007.

En 2011, sans volant à plein temps suite à son départ de la SuperLeague Formula, il retourne aux Etats-Unis pour courir sur les circuits routiers de l'IndyCar, qui a absorbé le ChampCar, dans l'espoir de retrouver son lustre d'antan.

Arrivé chez Dale Coyne Racing, la plus petite écurie du championnat, Bourdais connait des débuts difficiles, devant s'adapter à une voiture qu'il ne connait pas, et à des circuits qu'il découvre.

Au fur et à mesure il revient dans le bon tempo, se qualifiant régulièrement dans le top 6, laissant ainsi présager une belle saison 2012, chez Dragon Racing, écurie du fils Penske.

Malheureusement, la guigne de Bourdais frappe à nouveau quand son écurie s'allie à Lotus, qui fournit les moteurs. Les blocs Lotus étant incroyablement peu puissants, Dragon change pour Chevrolet dès les 500 miles d'Indianapolis.

Il revient alors progressivement aux avants-postes en qualifications, mais n'arrive toujours pas à concrétiser en course, sauf à Mid-Ohio, où il décroche la quatrième position.

A Sonoma, alors en lutte pour un podium, il est impliqué dans une énorme sortie avec Josef Newgarden. L'Américain en sort avec un doigt cassé, Bourdais sans blessure. Il abandonne une nouvelle fois à Baltimore, alors qu'il se battait aussi pour un podium.

La saison 2013 ne commence pas sur les chapeaux de roue pour Bourdais, le Manceau a connu énormément de soucis avec ses freins à St Petersburg, et ne décroche au final que la onzième position, loin de James Hinchcliffe, le vainqueur.