Selon Briatore, Renault n'a enfreint aucune loi
La fédération internationale de l'automobile a convoqué les dirigeants de l'écurie Renault pour répondre aux accusations d'espionnage qui portent sur la marque française
La fédération internationale de l'automobile a convoqué les dirigeants de l'écurie Renault pour répondre aux accusations d'espionnage qui portent sur la marque française.
Après avoir quitté McLaren où il travaillait les années précédentes, Phil Mackereth serait arrivé chez Renault avec des schémas représentant certaines parties de la monoplace de Woking.
Etre en possession de tels documents constitue une infraction à l'article 151c du code sportif international, et l'on se dirige donc vers un remake du scandale dans lequel était récemment impliqué McLaren.
Dans une interview accordée au journal The Times, Flavio Briatore se montre catégorique : ses ingénieurs n'ont jamais tiré profit de ces dessins pour construire leur F1.
"Lorsque nous avons découvert ça en Septembre, nous avons parlé à Mackereth, nous avons ouvert une enquête et nous avons immédiatement suspendu ce type, puis dans la foulée nous avons informé McLaren et la FIA."
"Nous avons fourni à Max Mosley tous les courriers, les preuves et une déclaration de nos ingénieurs affirmant clairement que nous n'avons jamais utilisé sur nos voitures de système appartenant à McLaren."
"Les données étaient stockées sur l'ordinateur, elles étaient sur le disque que ce type a ramené. C'était très simple. Il y avait des croquis de quelques systèmes, des dessins de la boîte de vitesses et d'autres sur le mass-damper."
"Je suis convaincu que ces informations n'ont pas été utilisées, et je ne suis pas le seul. Nous avons des témoignages de chaque ingénieur impliqué et tout le monde assure qu'en aucune sorte la conception de notre voiture n'a été influencée par ces éléments."
Par ailleurs, Briatore révèle que les responsables de l'équipe McLaren ont été invités à Enstone afin de réaliser une inspection minutieuse pour s'assurer que Renault était de bonne foi dans cette affaire.
"Nous étions d'accord pour qu'ils inspectent notre ordinateur. Nous voulions offrir à McLaren la possibilité de vérifier que ces données n'avaient eu aucun impact sur la conception de notre voiture, mais ils n'ont jamais saisi cette opportunité."
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