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Sergey Sirotkin : La F3.5 est la meilleure école (2/3)

L'apparition d'un pilote F1 dans le paysage athlétique russe contraste avec les autres disciplines plus populaires, dans un pays ou les plus "grandes" personnalités sportives s'arrêtent aux coups d'éclat de Maria Sharapova et de disciplines olympiques méconnues

L'apparition d'un pilote F1 dans le paysage athlétique russe contraste avec les autres disciplines plus populaires, dans un pays ou les plus "grandes" personnalités sportives s'arrêtent aux coups d'éclat de Maria Sharapova et de disciplines olympiques méconnues. Pourtant, pour Sergey Sirotkin, le choix était des plus logiques.

Mon rêve a toujours été la Formule 1, depuis l’âge de 4-5 ans. Ca a été un grand moment pour moi quand j'ai appris que ce que je désirais le plus au monde était arrivé et que ce rêve était devenu réalité. C'est sans doute difficile à expliquer mais c'est super”, décrit-il à ToileF1.

Ses premiers souvenirs en piste ne sont pas si lointains et comme souvent, chaque pilote a été conforté dans ce choix de carrière par un ou plusieurs modèles. Sirotkin est surtout influencé par des références contemporaines. "Je dirais que la période de Mika Häkkinen m'a marqué, mais j'étais vraiment très jeune, je n'arrive pas à me rappeler de tout : je me souviens surtout du pilote qu'il était. En fait, c'est très difficile à dire parce que j'étais petit pour tout comprendre. Mon "héros" reste Michael Schumacher car quand j'ai commencé à piloter, il était au sommet."

"Je suis satisfait de toutes les étapes par lesquelles je suis passé. Si c'était à refaire, je changerais certainement quelques petites choses, que je ferais différemment comme mieux disputer deux ou trois courses, car il y a toujours des éléments à améliorer. Mais c’est seulement en regardant en arrière que vous vous rendez compte de tout cela."

Propulsé très jeune par les moteurs des catégories inférieures, Sergey Sirotkin analyse l'interminable débat sur la meilleure antichambre de la Formule 1. S'il n’aura pas trop usé ses combinaisons dans les baquets des formules de promotion, il a quand même son avis sur la question. “Pour moi, la meilleure des préparations pour la F1 reste la World Series by Renault, c’est le top! D'abord, vous disposez d’une bonne voiture. Vous pouvez atteindre de bonnes pointes de vitesse et tout est relativement proche de la F1, comme la trainée. Et la monoplace possède de bons appuis aérodynamiques. La voiture est très rapide comparée à celle du GP2. En Formule 1 et en GP2, ils travaillent avec Pirelli. C’est certes une bonne préparation mais vous pouvez probablement mieux apprendre dans le championnat World Series car vous n'avez pas à vous démener avec les pneumatiques comme en GP2. J’ai choisi la WSR et je ne le regrette pas."

La nouvelle génération des sports mécaniques aperçoit la Russie à l'horizon. Et Sotchi, c'est demain. Prochaine étape ? Affûter sa préparation. Le jeune Russe est désormais presque prêt à prendre son envol et disposera bientôt de roulage pour pouvoir s’acquitter des 300 km nécessaires à l’obtention de la Super-Licence…

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