Pérez explique son adaptation "lente" chez Red Bull
D'après Sergio Pérez, c'est le manque de temps de piste qui l'a empêché de prendre ses marques rapidement chez Red Bull.
Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B
Glenn Dunbar / Motorsport Images
On le sait, les pilotes ayant découvert une nouvelle écurie en 2021 n'avaient pas la tâche facile. La crise financière liée à la pandémie de COVID-19 a entraîné le gel des châssis et la réduction des essais de pré-saison à leur plus simple expression : trois journées seulement, soit une et demie par pilote titulaire.
Sergio Pérez, qui a débarqué chez Red Bull Racing en provenance de Racing Point (désormais Aston Martin), a connu une saison compliquée lors de laquelle il a marqué seulement 190 points – moins de la moitié des 395,5 unités de Max Verstappen – et n'a battu son coéquipier à la régulière qu'une fois en qualifications, même s'il a su aider le Néerlandais dans la course au titre mondial lors de moments cruciaux.
Pérez est prompt à rappeler que les circonstances ne lui étaient pas favorables, au volant d'une RB16B qui requiert un style de pilotage agressif : "Il faut prendre en compte le fait que j'ai découvert une philosophie de monoplace très différente de ce que j'ai piloté toute ma carrière", souligne le Mexicain. "Je pense qu'à cet égard, l'adaptation a été lente."
"Bref, c'est juste une voiture très différente, un moteur très différent, donc beaucoup de choses à apprendre avec une nouvelle équipe, et quasiment pas d'essais. Avant la première course, j'en ai fait une journée et demie. Mais la journée complète, c'était juste pour faire des trucs aéro. Je n'avais donc rien fait avant la première course."
"Il y a donc beaucoup d'aspects à prendre en compte, mais dans l'ensemble, je pense que ça a été une saison prometteuse. Bien sûr, j'aurais espéré mieux, mais c'est comme ça. Il faut juste que je continue de travailler dur. Nous avons connu des journées positives, d'autres négatives. Mais plus nous passerons de temps ensemble, plus notre équipe sera forte."
Pérez a malgré tout remporté sa deuxième victoire en Formule 1 au Grand Prix d'Azerbaïdjan, faisant partie des quatre pilotes ayant signé un unique succès l'an passé avec Valtteri Bottas, Esteban Ocon et Daniel Ricciardo. Ce dernier a également connu une campagne compliquée pour son arrivée chez McLaren, et Pérez le sait bien. "Je ne suis pas le seul. Je pense que l'on a vu d'autres très bons pilotes peiner à prendre la mesure de leur voiture", conclut-il.
Propos recueillis par Jonathan Noble
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