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Shanghai d'un point de vue technique

Découvrez les réglages nécessaire pour qu’une Formule 1 se comporte bien sur le circuit de Shanghai, théâtre du troisième Grand Prix de la saison

Découvrez les réglages nécessaire pour qu’une Formule 1 se comporte bien sur le circuit de Shanghai, théâtre du troisième Grand Prix de la saison.

1. Aileron arrière

Légèrement moins d’appui qu’à Sepang et à l’Albert Park pour s’accorder avec les possibilités de dépassement offertes par les deux grandes lignes droites à Shanghaï.

2. Freins

Shanghaï n’est pas un circuit très exigeant pour les freins. Quelques zones de fort freinage, imposant jusqu’à 5 G en décélération – virage 1 vers le 2, virages 6, 11 et 14 – mais ils sont suffisamment distants sur le tour pour permettre aux disques et aux plaquettes de refroidir.

3. Suspension

Les vibreurs sont de hauteur réduite, ce qui implique que la garde au sol peut être plus basse que d’habitude. La zone de freinage bosselée du virage 1 met à l’épreuve les qualités d’amortissement de la voiture. Les réglages doivent être orientés sur une agilité dans les changements de direction imposée aussi bien dans les courbes rapides (virages 7 et 8) que dans les virages lents (virages 2 et 3, puis 9 et 10).

4. Pneus

Pirelli a désigné les gommes médiums (marquage blanc) et tendres (jaune). L’asphalte n’est pas particulièrement abrasif et les températures pas vraiment élevées, la dégradation ne sera donc pas très forte. Mais la voiture subit d’importantes forces latérales dans les virages 1, 8 et 13.

5. Aileron avant

Il est légèrement moins chargé que sur les deux circuits précédents.

6. Moteur

Shanghaï se situe au milieu de l’échelle des contraintes pour les moteurs. Il comporte une longue ligne droite où le moteur est utilisé à pleine charge, mais le reste du tracé comprend 16 virages à moyenne ou basse vitesse. Ce qui signifie que le moteur est utilisé sur des plages de régime plus faibles. La ligne droite entre les virages 13 et 14 est la plus longue du calendrier de la F1. Les rapports de boite sont donc calculés avec minutie pour gérer l’accélération et la vitesse maxi, en tenant compte des réglages aéro, de la puissance, de la météo et de l’utilisation du KERS et du DRS. Des rapports courts favorisent l’accélération, un dernier rapport long permet une vitesse de pointe plus élevée.

Par Lotus F1 Team

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