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Le simracing n'intéresse pas Lewis Hamilton

La crise du coronavirus ayant mis le monde du sport automobile à l'arrêt depuis deux mois, le simracing est mis sous le feu des projecteurs, mais Lewis Hamilton est un absent de marque des épreuves organisées en ligne.

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG Petronas F1, en conférence de presse

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG Petronas F1, en conférence de presse

Mark Sutton / Motorsport Images

Les initiatives se multiplient pour permettre aux pilotes mais aussi célébrités et influenceurs de s'affronter sur des plateformes telles que F1 2019, iRacing et rFactor, où la jeune génération est très active, à l'image de Lando Norris. Les Grands Prix virtuels n'ont toutefois pas d'intérêt pour Lewis Hamilton qui, quand il n'est pas occupé à affronter Charles Leclerc et Pierre Gasly sur Call of Duty, préfère s'adonner à Gran Turismo Sport en solo.

"Participer à de nombreuses courses simulées ne m'intéresse pas, mais Gran Turismo et Sony viennent de m'envoyer tout ce matériel", explique le sextuple Champion du monde dans une vidéo publiée par Mercedes. "Je jouais à Gran Turismo quand j'étais petit, j'ai passé des heures à gagner l'argent nécessaire pour acheter toutes ces voitures, et c'était vraiment une super opportunité de faire quelque chose avec eux. Cela fait quelques années que je travaille avec eux, et j'ai pu relever ce défi, du genre de battre mon chrono. J'ai fait la course contre moi-même en essayant de battre mes propres tours. C'était extrêmement frustrant, car mes tours étaient très bons, je trouve !"

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Hamilton apprécie tout particulièrement l'opportunité de pouvoir piloter dans ce jeu sa Mercedes W08 de 2017, avec laquelle il a remporté son quatrième titre mondial. "Franchement, c'est l'une des choses les plus cool qui soient. Naturellement, quand j'étais petit et que je jouais à des jeux de F1, j'avais hâte d'y avoir ma voiture, et une fois que je suis arrivé en F1, j'ai arrêté de jouer aux jeux de course, surtout ceux de F1 ; je ne sais pas pourquoi. Mais dans ce jeu, heureusement, je n'ai pas dû travailler pour gagner ma voiture, car cela m'aurait pris [longtemps]. Ils m'ont envoyé des crédits et j'ai acheté la voiture. C'est incroyable de penser au chemin parcouru ; la voiture que mon équipe et moi avons construite et fait évoluer au fil des années, les gens peuvent la gagner et la piloter dans ce jeu."

Hamilton ne cache en tout cas pas qu'il n'a jamais apprécié les simulateurs qui permettent de peaufiner les réglages des Formule 1 en particulier depuis que les essais privés sont fortement limités par la réglementation sportive. Chez Mercedes, c'est aux réservistes Esteban Gutiérrez et Stoffel Vandoorne qu'est confiée cette tâche parfois considérée comme ingrate.

"Je ne pilote jamais sur un simulateur, ou du moins très, très rarement", confirme Hamilton. "Avec un simulateur, c'est très, très difficile, car le mouvement n'est jamais parfait. C'est quelque chose qu'ils essaient constamment d'améliorer. Bien sûr, si l'on est à la maison avec un simulateur, le baquet ne bouge pas, et c'est le cerveau qui dit que la voiture bouge, mais on ne ressent aucun mouvement. Il faut ignorer son cerveau et je n'aime pas vraiment faire ça, vivre ce processus. Quand on monte dans la vraie voiture, c'est complètement différent. Personnellement, je ne vois aucun bénéfice à faire de la simulation, mais le côté gaming est fun, on peut jouer avec des amis et des gens en ligne, c'est un plus."

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