Simulateur Alfa Romeo : 18 mois de travail pour Kubica

Le nouveau simulateur F1 de l'équipe Alfa Romeo ne sera pas prêt avant 18 mois, a indiqué l'équipe.

Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C39

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Alors que Sauber Motorsport a investi dans une soufflerie de pointe il y a de nombreuses années, la structure s'est pourtant abstenue de miser sur un simulateur de course, se créant ainsi un handicap évident par rapport à ses principaux rivaux. Le directeur technique Jan Monchaux a admis que la mise au point du nouveau système sera un processus de longue haleine pour pouvoir avoir un effet bénéfique.

"Je pense qu'il nous faut être réalistes", a-t-il déclaré. "Certaines grandes équipes ont mis dix ans à le mettre au point. Il est évident que par rapport à il y a dix ans, la technologie est plus avancée et certainement plus intelligente. J'espère donc que dans un an, un an et demi, ou peut-être un peu plus tôt pour certaines choses spécifiques, nous pourrons commencer à l'utiliser comme tous les outils de simulation que nous avons déjà."

Alfa Romeo doit cependant, de son propre aveu, engager "un long processus". Il est en effet nécessaire "de constamment l'aligner sur la réalité avec les pilotes et de s'assurer que ce qu'ils ressentent avec cette grosse et coûteuse PlayStation est en quelque sorte réaliste et peut s'aligner sur ce qu'ils ressentent dans la vraie voiture." Pas une mince, affaire, donc. "Et c'est loin d'être trivial", ajoute Monchaux dans un sourire entendu. "Dans un an, j'espère pouvoir dire : 'ce sera pour dans six mois'. Mais cela prendra du temps".

Lire aussi :

Un travail confié à Kubica

C'est en grande partie à Robert Kubica, qui a signé pour plusieurs années avec l'équipe, que reviendra la responsabilité de développer cet outil avec le staff se trouvant à l'usine. Le fait que le Polonais ait pris la piste à Barcelone, lors des tests hivernaux, devait en partie l'aider à fournir une référence comparative avec la véritable voiture, explique-t-on chez Alfa Romeo.

Toutefois, le processus de développement est complexe et l'équipe ne pourra pas tirer pleinement parti de son nouvel outil avant longtemps. "Ce sera une année chargée", déclare Kubica. "De plus, je vais aussi courir dans un autre championnat [DTM], donc il y aura beaucoup de choses à faire. Nous sommes une jeune équipe en ce qui concerne le simulateur. Nous allons donc essayer de le développer au mieux, ce qui prend toujours beaucoup de temps, et d'après mon expérience avec les simulateurs, il faut être très patient."

Mais en F1, il est difficile d'être patient ! "C'est une sorte de course non seulement sur la piste mais aussi à l'usine. Ce sera donc aussi un grand défi pour nous en ce qui concerne le simulateur et j'essaierai de couvrir la plus grande partie du travail pour aider l'équipe."

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent McLaren : "C'est de loin le meilleur départ depuis des années"
Article suivant Grosjean se sent comme Federer "avec une raquette de ping-pong"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France