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Simulateurs - La technologie pionnière en 2000, essentielle de nos jours

Plus encore que lors des saisons passées, les équipes ont utilisé le simulateur comme outil de référence dans le cadre de la phase de recherche et développement de leurs monoplaces 2014

Plus encore que lors des saisons passées, les équipes ont utilisé le simulateur comme outil de référence dans le cadre de la phase de recherche et développement de leurs monoplaces 2014. Rebelotte en 2015 : les outils de CFD prennent le pas et les pilotes de réserve cumulent bien souvent leur rôle de "joker" à celui de développeur à l'usine, devant des reproductions virtuelles dynamiques.

Dans la majorité des équipes, ces outils ont initialement représenté l’unique moyen possible de collecter des données sans devoir passer par la phase de production au momnt de récolter des informations chiffrées. Chez Red Bull, le simulateur a été mis longuement à disposition des rookies Toro Rosso, qui arriveront en piste en ayant déjà une compréhension globale de leur nouvel espace de travail qu'est le cockpit.

Olivier Panis a été l’un des pionniers de l’aventure virtuelle et technologique qu’est la mise au point des simulateurs modernes. En occupant le poste de pilote de développement pour McLaren (en 2000), le Grenoblois a posé une importante pierre de l’édifice, quand le top team de Woking a investi massivement dans ce nouveau genre d’outil.

"Chez McLaren, il y avait des bases étonnantes, et c’était la première fois que j’étais en charge de développer un simulateur automobile, qui n’existait nulle part ailleurs", se souvient Olivier Panis pour ToileF1.

Quand Ron Dennis m’a dit : ‘Ecoute, Olive, je pense que les simulateurs sont l’avenir car je crois qu’il n’y aura plus d’essais privés en F1 dans 10 ans’, je me suis dit : ‘Bon, Ron, je l’aime bien, il est visionnaire, mais là, c’est un magicien’ ! Quand ils ont annoncé, en 2009, qu’il n’y aurait plus d’essais privés, je suis resté bouche bée! Cela faisait déjà 9 ans que l’on travaillait sur le simulateur ! Donc oui, on a fait des choses pour l’avenir. Mais c’était un peu comme ça partout”, tempère le Français.

La technologie F1 arrivant dans la voiture de série faisait partie de ce qui était recherché dans la course automobile, et en F1 en particulier. McLaren avait compris cela très tôt et poussait très loin le développement, en suivant la vision de Ron Dennis [qui revient aux affaires cette année].

Quand j’ai commencé à travailler avec Ron et Martin Whitmarsh chez McLaren, j’ai découvert une équipe incroyable”, se souvient Panis avec un enthousiasme non feint. “Ils avaient une faculté à travailler, à développer, même quand ils n’étaient pas bien, pour rattraper le temps perdu… Et puis pour un pilote, travailler chez McLaren, c’est un rêve ! Si tu faisais ton boulot, tu n’avais sûrement pas envie de partir ! C’était incroyable… incroyable” !

L’environnement pouvait être très dur, très froid, très professionnel. D’un autre côté, quand venait le moment de se relâcher, c’était des gens humainement incroyables. Ils étaient attentionnés pour les pilotes. Ron est un personnage que j’ai eu beaucoup de chance de découvrir”.

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