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Singapour 2008 : Briatore dénonce le "Conseil Mondial Mickey Mouse"

Ayant déjà dénoncé l'influence de Max Mosley sur la saison 1994 de Formule 1, Flavio Briatore déplore également l'exclusion de tous les événements FIA qui lui avait été infligée suite au Crashgate en 2008.

Flavio Briatore, directeur général Renault F1

Flavio Briatore, directeur général Renault F1

Sutton Motorsport Images

Les répercussions du Grand Prix de Singapour 2008, où Nelson Piquet Jr avait percuté le mur et provoqué une intervention du Safety Car pour aider son coéquipier Fernando Alonso à gagner, avaient été immenses. L'écurie Renault avait prié de partir son directeur général Flavio Briatore et son directeur exécutif de l'ingénierie Pat Symonds, et avait subi la défection de ses principaux sponsors lorsque l'affaire avait été révélée.

Le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA avait alors imposé une exclusion de deux ans à Renault avec sursis, tandis que Pat Symonds, qui avait confessé sa responsabilité, avait été écarté de tout événement FIA pour cinq ans. Flavio Briatore, en revanche, avait nié son implication et avait été banni à vie par la fédération. L'Italien avait cependant porté l'affaire devant le tribunal de grande instance de Paris, affirmant que "la FIA [avait] été utilisée comme un outil de vengeance au nom d'un seul homme", référence à peine voilée à son président Max Mosley, et il avait eu gain de cause : son exclusion et celle de Symonds avaient été annulées.

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Une dizaine d'années plus tard, interrogé dans le podcast Beyond The Grid, Briatore se garde bien d'évoquer ce qui s'est réellement passé lors de ce fameux Grand Prix de Singapour, mais il réitère ses attaques envers Max Mosley.

"Le plus important, c'est que pour la première fois, j'ai été convoqué par le Conseil Mondial de la Formule 1 – ou devrais-je dire, le Conseil Mondial Mickey Mouse !" s'exclame-t-il. "Max [Mosley] décide, tout le monde acquiesce. J'ai perdu mon pass, mais j'ai été complètement blanchi par le tribunal de grande instance de Paris. Cela me suffit."

"Une heure après m'avoir banni, [Mosley] m'a appelé pour me dire qu'il fallait trouver une solution. Je lui ai dit que j'allais faire appel au tribunal. C'était une question de relations publiques pour la FIA ; elle était sûre de gagner en justice, non ? Or, elle a tout perdu ! Elle m'a payé 15 000 € symboliques – j'avais demandé un million. Toujours est-il que le nom de Flavio Briatore a été complètement blanchi – mais pas par le Conseil Mondial, qui était le pantin de Max."

Rappelons que Max Mosley a présidé la FIA de 1993 à 2009, son successeur Jean Todt – largement élu face à Ari Vatanen en 2009 – étant toujours en poste à ce jour.

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