Sirotkin a souffert d'un baquet inconfortable

Williams a connu une nouvelle course difficile au Grand Prix d'Espagne, ne marquant pas le moindre point malgré six abandons. Pour Sergey Sirotkin, ce fut un véritable calvaire.

Sergey Sirotkin, Williams Racing

Sergey Sirotkin, Williams Racing

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Sergey Sirotkin, Williams FW41, se bat avec Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Sergey Sirotkin, Williams FW41, Brendon Hartley, Toro Rosso STR13
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Sergey Sirotkin, Williams
Marcus Ericsson, Sauber C37, Brendon Hartley, Toro Rosso STR13 et Sergey Sirotkin, Williams FW41
Sergey Sirotkin, Williams FW41 aux stands
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Sergey Sirotkin, Williams FW41 et Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Lance Stroll, Williams FW41
Lance Stroll, Williams FW41
Lance Stroll, Williams Racing
Lance Stroll, Williams FW41

Qualifié devant son coéquipier pour la troisième fois en cinq manches, Sergey Sirotkin était néanmoins 19e sur la grille à Barcelone, en raison d'une pénalité de trois places infligée suite à un incident survenu à Bakou. Sirotkin a toutefois conclu cette course catalane 14e, à trois tours du vainqueur, même relégué à 68 secondes de son plus proche rival, à savoir la Sauber de Marcus Ericsson.

"C'est la course la plus dure que j'aie jamais faite", déclare le Russe sans détour. "Je n'appellerais même pas ça une course, en fait."

"J'ai pris un bon départ, un bon envol, puis au virage 3 j'ai été pris au piège par ces tête-à-queue et l'accident devant moi, j'étais juste dans une position où je ne pouvais pas du tout voir où j'allais. J'ai vu que j'étais sur le point de percuter la voiture devant moi [celle de Grosjean, ndlr], il y avait tellement de fumée que je ne voyais rien. J'ai dû m'arrêter complètement pour éviter l'accident, et une fois que je l'ai passé, c'était comme si j'étais dernier à des kilomètres des autres."

"Puis j'ai commencé à avoir des difficultés avec... disons-le ainsi pour ne contrarier personne, le problème concerne le confort du baquet. Nous l'avons depuis le début de l'année et nous n'avons jamais vraiment eu l'opportunité de véritablement l'étudier et l'améliorer, mais là... nous avons fait quelques changements et je ne pense pas qu'ils soient allés dans la bonne direction. C'était vraiment énorme. J'avais vraiment du mal à ne serait-ce que rester dans la voiture."

"Sur ce circuit, on ne peut pas dépasser et nous ne faisions pas la meilleure course qui soit.. Et ce sentiment très inconfortable – je dirais même très douloureux – n'a pas contribué à la course, au relais, à la concentration. Puis j'ai commis une erreur au restart après la voiture de sécurité [virtuelle] et je suis parti en tête-à-queue [à la sortie du virage 9, ndlr]. Donc c'était vraiment de la survie jusqu'au bout."

Sirotkin était pourtant devant la Toro Rosso de Brendon Hartley en début de course, mais a perdu 72 secondes sur le Néo-Zélandais lors des 32 derniers tours de course, dont 23 secondes dans les stands. Cela représente un déficit de rythme d'une seconde et demie au tour, malgré des gommes plus fraîches en fin d'épreuve.

Heureusement, il semble qu'une solution ait été trouvée concernant ce baquet qui lui a posé tant de problèmes, comme l'expliquait le pilote Williams dimanche soir : "C'est bizarre, nous avons passé peut-être 40 minutes dans le garage [depuis la course] et nous avons déjà trouvé des éléments intéressants à améliorer. Donc je pense que pour Monaco, ce sera beaucoup plus facile concernant les problèmes que j'ai eus aujourd'hui."

Stroll à la porte des points

Quant à Lance Stroll, il a réalisé une performance notable en prenant la 11e place, à seulement cinq secondes des points. Le Canadien devançait ainsi une Toro Rosso et une Sauber, au volant d'une FW41 qui était clairement la monoplace la moins compétitive du plateau à Barcelone.

"Il n'y avait rien d'autre à en tirer", affirme Stroll. "La voiture n'est pas très plaisante à piloter. Elle a beaucoup de limites. C'est très difficile. Même si la course était ennuyeuse, ce n'était pas de tout repos. La voiture est très imprévisible. Elle n'est pas facile à comprendre tour après tour. Nous avions des évolutions, mais je ne pense pas que nous ayons fait un pas en avant." 

Le Grand Prix de Monaco à venir est toutefois la principale faiblesse de Williams depuis le début de l'ère hybride : l'équipe n'y a marqué que neuf points sur les quatre dernières années.

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