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SLF - Interview exclusive d'Alvaro Parente

Alvaro Parente est dans une bonne passe en ce moment, que ce soit en SuperLeague Formula ou en GP2 Series, le Portugais se montre très performant sur tout type de tracé

Alvaro Parente est dans une bonne passe en ce moment, que ce soit en SuperLeague Formula ou en GP2 Series, le Portugais se montre très performant sur tout type de tracé. Il a répondu en exclusivité aux questions de ToileF1.com.

Alvaro, sans la pénalité reçue en course 2 ce week-end, c’était de nouveau un beau tir groupé qui se profilait après le joli coup fait avec Coloni en GP2…


"C’est vrai ! Je suis dans une bonne passe, et je suis content de la façon dont les choses se déroulent. C’est agréable de venir quelque part et de faire aussi bien que le week-end précédent, surtout quand celui-ci était déjà presque parfait !"

C’est rare de voir un pilote qui n’a pas plein de choses à redire !


"Oh, je peux bien trouver des choses sur lesquelles me plaindre, pas de problème ! Ce n’est pas ce qui manque, on veut toujours être encore mieux loti. Mais je suis heureux. Professionnellement c’est très enrichissant de devoir remettre à plat toutes mes connaissances dans une série par rapport à une autre.

"Les voitures sont différentes ; elles ne se pilotent pas de la même façon, elles réagissent différemment ; il faut définir des réglages d’une autre manière, et les gens avec qui tu travailles ne sont pas les mêmes, ce qui requiert non seulement une bonne faculté d’adaptation, mais aussi un peu d’humilité."

Humble, vous semblez l’être ; on aurait même tendance à dire un peu timide…


"Je ne sais pas. Je ne suis pas exubérant, même quand je suis content ou totalement furieux. Quoique quand je suis furieux, je peux te dire que les gens le voient à mon regard noir ! Tu peux t’emballer, mais çà ne sert pas à grand-chose, au final. La passion, je l’ai, mais elle est contenue."

La monoplace, c’est votre passion ?


"Oui, absolument. Evidemment, quand tu es pilote, tu recherches toujours de nouveaux défis, et je ne sais pas ce qui peut se présenter à moi dans le futur, mais la monoplace est tout de même ce qui se fait de mieux pour moi. Ici, en SuperLeague Formula, le plateau est aussi relevé qu’en GP2. Sur certaines manches, il l’était même plus ; sans parler des pistes qui ne sont pas toujours les plus adaptées pour des V12."

"Il faut donc beaucoup de savoir-faire pour s’en sortir. Quand à la prise de risques, elle est constante, comme chaque course rapporte autant de points. Faire la pole pour la Course 1 ne suffit pas."

"Il faut aussi assurer sur la suivante. Et je parlerais aussi de prise de risques d’une certaine manière au moment de définir les réglages, car avec seulement deux séances de tests de 30 minutes chacune, il arrive de se lancer dans des directions un peu à l’aveuglette…"

Comment vois-tu la suite de ta carrière ?


"Aucune idée. La vie est faite d’opportunités. Un jour, tout peut sembler dégager, et ça s’obscurcit soudainement. Même chose dans l’autre sens. Du moment que je sois content de moi en rentrant chez moi, peu importe où je me trouve."

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