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Les stands de Montréal démolis, place aux travaux pour 2019

Les garages du Circuit Gilles Villeneuve ainsi que la tour de contrôle ont été démolis la semaine dernière, pour laisser place aux travaux qui vont donner naissance à un tout nouveau complexe.

Démolition de l'ancien paddock de Montréal
Démolition de l'ancien paddock de Montréal
Démolition de l'ancien paddock de Montréal
Le nouveau bâtiment sera situé au même endroit que l'ancien
Démolition de l'ancien paddock de Montréal
Vue de l'arrière des paddocks
Les loges
Vue de la sortie des stands
Démolition de l'ancien paddock de Montréal
Démolition de l'ancien paddock de Montréal
Démolition de l'ancien paddock de Montréal

Ces bâtiments avaient été construits en 1988, en même temps que le déplacement de la voie des stands. C'est ainsi un pan d'Histoire qui s'en est allé, avec la disparition du podium qui a vu passer, entre autres, Ayrton Senna, Alain Prost, Michael Schumacher ou encore Lewis Hamilton.

Pendant plusieurs années, les promoteurs du Grand Prix du Canada ont tenu des discussions avec Bernie Ecclestone, qui avait fait de la modernisation du tracé situé sur l'île Notre-Dame une condition à son maintien au calendrier. Dans le cadre du dernier accord signé entre la F1 et le Grand Prix du Canada, jusqu'en 2029, un plan avait finalement été approuvé pour la construction de nouveaux stands.

Après la démolition des anciennes infrastructures, c'est un plan de route très serré qui va devoir être respecté pour la construction du nouveau complexe, qui doit être prêt pour l'édition 2019 du Grand Prix. Il pourrait même s'agir d'une course contre la montre puisque l'essentiel devra être fait avant l'arrivée du rude hiver canadien.

"Techniquement, nous étions censés avoir les nouveaux [stands] il y a deux ans !" rappelle à Motorsport.com François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada. "Les anciens ont été construits en 1988. Ils ont bien servi, mais il est temps d'entrer dans une nouvelle ère. Nous avons travaillé étroitement avec l'ingénieur et l'architecte, ainsi que sur l'apparence que ça aura en 2019."

"Parmi les choses que j'ai demandées à l'architecte, il y a le fait que lorsqu'une caméra sera braquée sur les garages, on saura que l'on est à Montréal. Nous utiliserons certains matériaux comme du bois et de l'aluminium, nous sommes plutôt satisfaits. Nous essaierons d'utiliser un morceau du logo de l'Expo 1967. On peut le voir sur le toit. Souvenez-vous que l'île a été construite artificiellement pour l'Expo [universelle], donc c'est bien d'y faire allusion."

La construction de ces nouveaux stands est financée par de l'argent public, ce qui explique en grande partie le temps qu'il a fallu pour parvenir à un accord et à un projet définitif. Le coût global est estimé à environ 39 millions d'euros.

"Nous devons être prêts pour le 30 avril, il nous faut un délai de précaution avant la course", précise François Dumontier. "Lorsque le calendrier va sortir, je ne pourrai pas appeler Chase Carey et lui dire que j'ai besoin d'une semaine supplémentaire ! C'est un défi."

"Les hivers sont rudes, mais le plan est de construire la structure principale avant Noël, puis de travailler à l'intérieur pendant les mois les plus durs, avant de revenir pour achever l'extérieur. Tous les prestataires sont habitués à fonctionner comme ça."

Propos recueillis par Adam Cooper 

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