Steiner : Hülkenberg-Magnussen, le meilleur duo possible pour Haas

Réunis pour la première fois au sein d'une même équipe cette saison, Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen ont suffisamment répondu aux attentes de leur employeur pour que sa confiance soit renouvelée. Ainsi, en 2024, ils seront encore au volant des deux Haas, après l'annonce faite par l'équipe américaine peu avant le week-end du Grand Prix des Pays-Bas.

Leurs résultats en première partie de saison 2023 ont toutefois été modestes : Hülkenberg compte une septième place comme meilleur résultat en course tandis que son coéquipier n'a atteint le top 10 que deux fois. Pourtant, Günther Steiner est convaincu qu'ils représentent le meilleur choix pour Haas, le directeur n'a donc discuté avec aucun autre pilote.

"Je pense que nous avons le meilleur duo de pilotes que nous puissions avoir en ce moment, compte tenu de nos finances et de l'efficacité de notre voiture. Je n'ai donc jamais parlé à qui que ce soit d'autre", a-t-il déclaré.

L'Italien a également indiqué : "Depuis que j'ai commencé à dire : 'Je pense que nous ne sommes pas mal' il y a quelques mois, ça a été assez simple. Nous n'avions évidemment pas conclu un accord de deux ans [avec Hülkenberg] en début d'année parce que nous ne savions pas comment serait son come-back. Mais il est revenu très fort."

"Pour Kevin, il aurait lui-même dit qu'il n'est pas satisfait de ses performances en qualifications en ce moment. L'inconstance de la voiture le met en difficulté. Il ne sait pas ce qu'elle fait d'un virage à l'autre."

Alors que Hülkenberg et Magnussen totalisent près de 350 Grands Prix, Haas était allé dans la direction opposée il y a deux ans en recrutant deux rookies. Mick Schumacher et Nikita Mazepin, certes peu aidés par la rétivité de leur machine en 2021, se sont surtout illustrés par de multiples incidents ayant entraîné de fortes dépenses.

Par conséquent, Steiner ne souhaitait pas prendre de risque sur le sujet des pilotes, qu'il considérait déjà réglé. "Si vous regardez les options, il n'y a pas grand-chose qui ne soit pas risqué", a-t-il ajouté. "Je ne veux pas prendre de risque dans l'immédiat car je ne pense pas que ce soit de circonstance. On peut prendre un risque si le risque en vaut la peine et, en ce moment, nous voulons de la stabilité."

"À mon avis, une partie de l'équipe est bien arrangée avec les pilotes. Nous devons maintenant travailler sur la voiture pour résoudre son problème. Nous procédons étape par étape. Il y a un an, les pilotes étaient un problème. Cette année, les pilotes ne sont pas un problème. L'année prochaine, ils ne seront pas un problème. Nous avons coché cette case et sommes passés à autre chose. Il faut s'améliorer."