Steiner : L'influence des pneus en F1 n'est pas une "bonne chose"
Le directeur de Haas, Günther Steiner, pense que l'influence importante des pneus Pirelli sur la hiérarchie de la Formule 1 en 2019 n'est pas une "bonne chose".
Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images
Depuis le début de la saison, la structure américaine est touchée par d'importants problèmes de mise en température des pneus. Elle n'a signé qu'un seul top 10 au cours des quatre premiers Grands Prix en dépit d'une VF-19 qui semble avoir beaucoup de potentiel. Haas F1 n'a pas été la seule écurie à souffrir de telles difficultés, et notamment lors du GP d'Azerbaïdjan.
"Il est juste question de savoir qui a plus ou moins [de difficultés]", a déclaré Steiner. "Et nous en avons plus. Et c'est très décevant parce que nous avons une bonne voiture. Nous ne devrions pas tout le temps parler du fonctionnement des pneus. C'est intéressant mais, non, ce n'est pas la Formule 1. 'Est-ce que vous arrivez à faire fonctionner les pneus ? Oui, alors je suis rapide. Oh, mes pneus ne marchent pas, donc je suis lent'."
"Nous dépensons des millions et des millions pour développer ces voitures et puis elles se retrouvent en dehors de la fenêtre [de fonctionnement des pneus] et ne peuvent pas vraiment être performantes. Je ne blâme pas seulement Pirelli. Je nous accuse aussi parce que certaines [équipes] font fonctionner [les pneus]. Mais globalement ce n'est pas la bonne chose à faire. Nous ne devrions pas dire, après la course, 'vos pneus ont fonctionné ou pas ?'."
Les gommes Pirelli de 2019 ont une bande de roulement moins épaisse, qui n'avait été utilisée l'an passé que lors des courses de Barcelone, du Paul Ricard et de Silverstone pour combattre le blistering. Haas était entré dans le top 6 lors de deux de ces trois GP, mais Romain Grosjean a récemment suggéré que le passage à une bande plus fine pour l'ensemble des manches cette saison avait contribué à accentuer les problèmes de la VF-19.
À Bakou, Steiner a fait écho aux dires de son pilote et expliqué que les nouvelles règles sur les couvertures chauffantes (celles pour les pneus arrière étant passées de 100°C à 80°C) sont également un facteur. "Je pense que la construction du pneu est différente [de 2018], la bande de roulement... elle n'est pas différente, c'est juste que l'an passé il y avait quatre [trois] courses avec celle-ci, qui ne retient pas la chaleur, ça ne nous aide pas. Et nous ne pouvons pas les chauffer autant que l'an passé. Toutes ces choses ne vous aident pas à faire fonctionner les pneus."
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