Vandoorne : "L'an dernier, notre châssis était sûrement meilleur"
Motorsport.com a rencontré Stoffel Vandoorne, pilote McLaren, à l'aube du Grand Prix de France. Avec lui, nous avons dressé un premier bilan de ce début de saison 2018.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Stoffel, vous approchez de la mi-saison en cette deuxième campagne de votre carrière en Formule 1, avec la 16e place du championnat l'an passé et la 15e actuellement. Quel bilan en tirez-vous ?
Ça n’a pas été la saison et demie espérée en termes de résultats. On n’a pas toujours connu des circonstances faciles avec les performances de la voiture, on sait qu’on n’a pas été très compétitifs ces dernières années. De ce côté-là, ça n’a pas toujours été facile.
Mais d’un côté, ça a été une bonne école pour moi, je dirais, de savoir gérer des problèmes, comment extraire le maximum d’une voiture qui n’est pas forcément la meilleure voiture. J’ai appris beaucoup de choses. C’est sûr que dans une deuxième année en Formule 1, on ressent vraiment que l’expérience joue beaucoup et qu’on est beaucoup plus à l’aise dans la voiture, quand on arrive sur les circuits, dans la façon de préparer les Grands Prix, de gérer plein de choses.
Depuis le début de la saison, vous n'avez marqué que huit points quand votre coéquipier Fernando Alonso en a engrangé 32. Comment gérez-vous cette situation psychologiquement ?
Je pense que ça ne change pas grand-chose. Il y a toujours une raison pour laquelle les choses se produisent. Je pense qu’en termes de performance pure, quand on regarde, on est très, très proches. Il y a des circonstances où j’ai été chanceux, lui a été chanceux, et dans la position où nous sommes, nous dépendons de ce qui arrive autour de nous, ce n’est pas toujours nous qui faisons le résultat. Des fois, nous dépendons d’un crash devant nous, d’un Safety Car, d’un peu de chance.
En termes de performance pure, nous n’avons pas vraiment une voiture prête à marquer des points à tous les coups. Surtout en début de saison, on a profité de ça avec certains abandons, on était là au bon moment et on a pu marquer des points. Quand on regarde les derniers Grands Prix, c’était un peu plus compliqué. Il ne s’est pas passé beaucoup de choses [en course] et nous n’avons pas réussi à marquer des points. De mon côté, j’essaie de pousser, de faire le mieux possible. Maintenant, la seule chose que l’on peut espérer, c’est que la voiture évolue dans le bon sens.
Justement, la McLaren ne semble pas avoir le niveau attendu. Qu'est-ce qui manque à la MCL33 pour franchir un cap ?
Un peu de tout. On n’a pas d’excuse cette année, on a le même moteur que Renault, que Red Bull, ce sont de très bonnes références pour nous. C’est vraiment le global qu’il faut améliorer. Quand on regarde l’écart, c’est sûr qu’il y a pas mal de choses qui doivent changer. On sait que la F1, ça ne change pas d’un jour à l’autre, ça va prendre un peu de temps.
Quand McLaren était motorisé par Honda, l'équipe déclarait à tue-tête qu'elle disposait de l'un des meilleurs châssis de la grille. Avec les unités de puissance Renault, elle reste en milieu de tableau. Peut-on dire à ce jour que les affirmations du passé étaient erronées ?
C’est très difficile à dire : on a changé pas mal de choses. Je pense que l’an dernier, notre châssis était sûrement meilleur que cette année. Pas mal de choses ont changé, donc c’est difficile de vraiment faire la comparaison.
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