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Stroll heureux que les ponts n'aient pas été coupés avec Ocon

Alors que le destin des deux hommes semble devoir se croiser à très brève échéance, Lance Stroll a salué la sportivité de son ami Esteban Ocon, malgré la situation difficile de se dernier.

Lance Stroll, Williams Racing, avec Esteban Ocon, Racing Point Force India

Lance Stroll, Williams Racing, avec Esteban Ocon, Racing Point Force India

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Le rachat de Force India par un consortium mené par Lawrence Stroll ne laisse que peu de doutes sur le point de chute de son fils Lance en 2019. Et même si la confirmation officielle tarde à arriver, Sergio Pérez devrait également être de la partie au sein de l'écurie qui a pris la dénomination de Racing Point depuis Spa.

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Ocon, dont le destin semblait s'écrire chez Renault à l'été, se retrouve désormais en position très délicate sur le marché des transferts. Finalement pris de court par la signature de Daniel Ricciardo au sein de la structure française, il n'a pas pu rebondir chez McLaren qui a titularisé Lando Norris. La piste Force India s'étant quasi irrémédiablement refermée après le changement de propriétaire, l'espoir de décrocher un baquet semble reposer sur Williams, mais l'arrivée à Grove de George Russell, autre protégé de Merdedes, laisse penser qu'il sera compliqué d'y atterrir.

Toutefois, et à mesure que les critiques s'abattaient sur la famille Stroll, d'aucuns reprochant au pilote canadien de ne gagner une place au sein d'une structure du top 4 que grâce à la fortune de son père et en dépit de résultats jugés médiocres, Ocon a tenu à défendre son ami.

Une prise de position saluée par Lance Stroll comme un exemple de "sportivité et d'amitié", qui a ajouté : "Il y a le business, il y a de la politique en Formule 1. J'ai mon équipe de management, [Ocon] a son équipe de management, nous essayons tous les deux de faire ce qu'il y a de mieux pour notre carrière, et il y a notre amitié."

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"Nous avons concouru ensemble en karting, nous nous y sommes battus roue contre roue, il était chez Prema en Formule 3, il a gagné le championnat [en 2015], je suis arrivé. Nous avons toujours eu une bonne amitié et c'est bon de voir que nous n'avons pas coupé les ponts."

Quant aux critiques qui le visent, et qui ont été constantes depuis son titre en F3 Europe en 2016 et l'annonce de son arrivée chez Williams, il maintient le cap : "Les critiques auxquelles je suis confronté, c'est compréhensible par rapport à où je viens, à mon milieu. Cela a toujours été le cas tout au long de ma carrière en Formule 3, en Formule 4 et en Formule 1. Je sais qu'il y a beaucoup de gens envieux et jaloux ; en étant réaliste, par rapport à d'où je viens, la majorité des gens ne me souhaitent pas du bien."

"C'est OK, parce que je sais que les gens qui m'entourent et qui m'ont soutenu tout au long de cette aventure connaissent la réalité de la situation et ce sont les gens que j'écoute, ce sont les gens dont je m'entoure. Le reste n'est que du bruit de fond. J'essaie de rester dans ma petite bulle, de bloquer ce bruit."

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