Super Licence : Renault exige des discussions avec la FIA
La révélation dubarème FIA pour l'attribution de la Super Licenceen fonction du parcours dans les formules de promotion a déclenché de vives réactions
La révélation du
barème FIA pour l'attribution de la Super Licenceen fonction du parcours dans les formules de promotion a déclenché de vives réactions. En utilisant ce nouveau procédé pour faire de la F2 la future rampe de lancement "officielle" de la F1, la FIA a également provoqué l'incompréhension des promoteurs des autres championnats, ainsi que le courroux de Renault.
Organisateur des World Series by Renault, qui abritent le championnat très coté de Formule Renault 3.5, le Losange a peu apprécié de découvrir que le champion de cette série ne marquerait pas suffisamment de points avec le nouveau barème pour espérer accéder à la F1 en un an. Une différence avec le GP2 qui met la série sous pression.
Selon les informations d'Autosport, Renault a d'ores et déjà réagi et demandé expressément l'ouverture de discussions avec la FIA pour éclaircir la situation. En interne, Renault aurait également averti ses équipes et ses clients dans les termes suivants : "Nous saisirons toutes les opportunités pour défendre nos championnats."
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Ces dernières années, le championnat de Formule Renault 3.5 a pris une envergure significative en révélant de nombreux talents. Les deux derniers champions en titre, Kevin Magnussen (2013) et Carlos Sainz (2014), ont à chaque fois trouvé un volant titulaire en F1 dans la foulée, là où Jolyon Palmer, Fabio Leimer et Davide Valsecchi, titrés en GP2, ont vu les portes se fermer.
Patron de l'équipe DAMS, qui évolue à la fois en GP2 et en Formule Renault 3.5 – ainsi qu'en Formule E –, Jean-Paul Driot en appelle à la responsabilité de chacun et à la recherche d'une solution commune. Le Français rappelle qu'il y a la place pour que plusieurs séries coexistent, là où la FIA semble penser différemment.
"Je crois qu'il devrait y avoir une discussion objective entre les promoteurs de ces championnats, afin de trouver un consensus décent sur ce qui doit être fait", explique Driot à Autosport. "C'est la seule manière que je vois pour que cela fonctionne ; tous ces gens doivent se réunir et ils doivent trouver une solution commune."
"Cela pourrait rendre les choses plus dures en 3.5, mais il y a une différence dans les budgets, et les gens qui ne peuvent pas se permettre le GP2 continueront à aller en 3.5. Quoi qu'il en soit, si vous remportez le championnat 3.5 cela signifie toujours que vous êtes un bon pilote."
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