Symonds - Les restrictions en soufflerie vont niveler la hiérarchie
Les souffleries vont jouer un rôle crucial dans la hiérarchie 2017, à l'aube d'une nouvelle réglementation technique drastiquement différente. D'autant que leur utilisation est plus réduite que jamais, comme l'explique Pat Symonds.
Photo de: XPB Images
Alors que la trêve estivale approche, la plupart des équipes consacrent déjà la majorité de leurs ressources à leur programme de développement 2017. Felipe Massa a par exemple déclaré à Silverstone que "si une équipe continue d'utiliser la voiture 2016 en soufflerie, elle se trompe".
Aborder la nouvelle réglementation aérodynamique a porté ses fruits pour Brawn en 2009, ainsi que pour Mercedes en 2014, même si l'unité de puissance a joué un grand rôle pour les Flèches d'argent. Symonds pense toutefois que la situation sera différente pour 2017.
"Ce dont il faut se souvenir, c'est que ce qui a changé ces dernières années en aérodynamique, c'est que toutes les équipes sont désormais limitées à 65 séances par semaine en soufflerie", souligne le directeur technique de Williams Racing.
"Si l'on revient au dernier gros changement en 2009, elles pouvaient utiliser la soufflerie autant qu'elles le souhaitaient. Certaines écuries avaient utilisé deux souffleries, comme Toyota : deux souffleries, 24h/24, 7j/7. Cela fait une sacrée différence."
"Quand nous sommes passés à 2014, nous avions le droit à 80 séances par semaine en soufflerie. Maintenant, nous ne pouvons en faire que 65. Tout est en train d'être nivelé. Certes, il faut bien choisir ses 65 séances, il faut faire les bonnes choses, mais je ne pense pas que ça permette le genre de développements bien supérieurs que nous avons vus il y a sept ans."
Bien que Symonds apprécie le look des nouvelles voitures, le Britannique est sceptique quant à la possibilité d'avoir des courses plus passionnantes avec davantage de dépassements.
"J'aime l'apparence que vont avoir les voitures. Je pense que techniquement, ça va être assez intéressant. J'aime le changement. Est-ce que c'est ce dont la F1 a besoin ou pas ? Je ne pense pas que ça fasse grand-chose en faveur du spectacle", conclut-il.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires