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Taffin : La fiabilité abordée que quand elle n'est pas là

Jerez, ALR/GN - Renault joue un rôle prépondérant dans la performance en piste des équipes fournies

Jerez, ALR/GN - Renault joue un rôle prépondérant dans la performance en piste des équipes fournies. C’est aussi, bien entendu, l’un des protagonistes se retrouvant directement sous le feu des projecteurs lorsque les équipes clientes rencontrent des difficultés, comme cette semaine, à Jerez.

Après trois jours, les équipes motorisées par Mercedes ont bouclé un kilométrage de 2063 km, tandis que les équipes mues par Ferrari affichent 1041 km au compteur. Chez Renault, Red Bull, Toro Rosso et Caterham n’ont pu réaliser qu’un total inquiétant de 359 km et ont multiplié les défaillances liés aux câblages et au refroidissement des nouvelles unités de puissance. L’équipe Lotus, elle, n’a pas fait le déplacement en Andalousie.

Rémi Taffin, qui supervise les quatre teams, revient sur l’étroite collaboration menée avec chacune d’entre elles dans un entretien accordé à ToileF1.

On est tous très contents d’avoir eu les titres de champion du monde [en 2013]. Que ce soit constructeurs ou pilotes. Mais je dirais même - et ça n’engage que moi - que le fait qu’on ait aussi bien avec Lotus (4e du championnat constructeurs) qu’avec une équipe comme Red Bull Racing, (championne du monde), est encore plus révélateur

du service et de la qualité des produits

qu’on fournit aux écuries. Parce qu’on peut toujours dire : ‘Une écurie, c’est un « One shot » parmi quatre’, mais quand on arrive à positionner deux équipes dans les trois-quatre premières, je pense aussi que c’est un énorme point positif”.



Aujourd’hui au cœur des discussions à Jerez, la fiabilité est désormais la clé ultime. “En fait, on peut parler de fiabilité quand ça se voit, et c’est ce qu’on a l’habitude d’appeler « Qualité perçue » pour la voiture de monsieur « Tout le monde »”, estime Taffin . “Parfois, on a des soucis; mais si on arrive à les gérer assez rapidement et de façon sous-jacente, ça ne se voit pas quand on a réussi dans le paddock. Alors c’est vrai que la saison dernière, on a mieux géré nos problèmes. On en a certainement eu un peu moins aussi”, ajoute le Français, qui a désormais son lot de situations à gérer en Espagne. L’époque des soucis d’alternateurs est oubliée pour les hommes de Viry-Châtillon, et les unités de puissance 2014 révèlent de nouvelles problématiques : “On peut en parler, mais j’ai tendance à ne pas forcément mettre toujours ça en avant. Nous sommes obligés d’être fiables. C’est la condition Sine Qua Non. On en parle que quand on ne l’est pas. Encore une fois, quand on met un moteur dans quatre châssis différents, les problématiques peuvent aussi parfois être différentes. C’est donc d’autant plus de choses à gérer”, ajoute Taffin. Les équipes de Viry-Châtillon auront à cœur de continuer sur leur lancée et de réitérer les exploits du prédécesseur RS7 en beauté. En attendant, il va falloir continuer à s’habituer au son des nouveaux V6, qui continuent de susciter réactions et émotions mais deviennent de plus en plus mélodieux au fur et à mesure que sont libérés les tours/minute à Jerez. La saison 2014, orientée vers les nouveaux moteurs, est maintenant lancée à vive allure. Le chapitre V6 est bel et bien ouvert et promet son lot de maux de têtes...

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