Tambay - Monaco, un tracé qui flatte l'orgueil de pilote
Piloter à Monaco parmi l’élite du sport automobile mondial procure un sentiment inimaginable, explique Patrick Tambay, ex-pilote Renault, Ferrari et McLaren
Piloter à Monaco parmi l’élite du sport automobile mondial procure un sentiment inimaginable, explique Patrick Tambay, ex-pilote Renault, Ferrari et McLaren. Autant qu’un privilège, il s’agit d’un pan de l’histoire du sport automobile, où le pilote peut voir son ego subjugué.
“C'est l'engouement, la frénésie, la proximité du public, que l'on sent vraiment très proche”, détaille le consultant RMC/BFM TV, des étincelles dans les yeux. "Ici, nous sommes au cœur même d'un monument historique qu'est la Principauté de Monaco; et au sein d'un évènement, qui est le Grand Prix de Formule 1 de Monaco".
“Vous êtes l'un des pilotes présents, ce qui vous donne un coup de boost d'orgueil incroyable, mais qui peut vous ramener sur terre très rapidement car la moindre erreur se paye tout de suite et vous pouvez finir à l’hôpital. Ça m'est arrivé...”, se souvient-il pour ToileF1, faisant référence à sa sortie lors du GP 1984 et à un autre accident, en 1986.
“Mais quand vous sortez, vous vous dites 'je suis à Monaco, au volant d'une Formule 1', et c'est quelque chose d'inimaginable ! C'est quelque chose qui fait partie de nos objectifs, d'avoir cet honneur et ce privilège. L'autre est d'accéder au podium. C'est tout de même un podium princier, totalement différent de tous les autres protocoles et des podiums habituels”.
“On le dit, on le redit, mais remporter le Grand Prix de Monaco, c'est quelque chose qui a toujours autant de valeur. Cinq fois pour Michael Schumacher, ça calme ! On pourra dire ce que l'on veut sur ce qu'il a fait ici, de bien ou de moins bien, mais c'est quand même extraordinaire. C’est d'une difficulté inimaginable”.
“D'abord, c'est très fatigant, car le week-end dure quatre jours et que la journée du vendredi est très très lourde, très chargée. On reste tout de même sous tension, il n'y a pas de temps pour la détente. Il faut arriver nerveusement bien préparé dès le jeudi.
Il faut être très serein, très calme, bien entouré, être dans un groupe qui anticipe et qui a l'expérience du terrain, qui connait les pièges dans lesquels il ne faut pas aller ou les tentations dans lesquelles il ne faut pas se laisser aller ! Le pilotage est d'une intensité vraiment totale. Sur certains circuits, c'est la détente. A Monza par exemple, on se prépare à prendre un virage spécifique mais il y a une longue ligne droite qui vous amène sur la Parabolica, et ainsi de suite. Ici, vous êtes sans répit”.
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