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Haas : Bahreïn est trop loin pour les exigences "brutales" des tests

Pour Günther Steiner, directeur de Haas F1, même si la première semaine des essais hivernaux de Barcelone a été grandement perturbée par des conditions climatiques froides et humides, organiser des tests à Bahreïn serait "brutal".

Lance Stroll, Williams FW40

LAT Images

La ligne droite des stands sous la neige
Le feu rouge est allumé à cause de la neige, qui interrompt les essais
La neige interrompt les essais
Un mur de pneus recouvert de neige
Le paddock sous la neige
Les camions de la FIA dans le paddock sous la neige
Des pneus Pirelli recouverts de neige
De la neige en piste
La grille de départ vide, qui attend le début des essais, retardé à cause de la neige

Du froid, de la neige et de la pluie : voilà le cocktail étonnant auquel la Formule 1 a eu droit lors des quatre premières journées des essais de pré-saison à Barcelone. Des conditions climatiques pour le moins inhabituelles et qui ont coûté cher aux écuries dont le roulage limité, que ce soit en temps ou en récolte de données pertinentes, est un frein au développement correct des monoplaces.

La situation a remis sur la table la question de l'organisation de ces essais dans des pays où il serait possible de garantir des conditions stables et plus proches de la moyenne de la saison. Dans ce domaine, Bahreïn apparaît immédiatement comme un candidat intéressant. En effet, il est le tracé permanent extra-européen le plus proche des bases des équipes et dispose d'un climat favorable à cette période de l'année.

Sakhir a d'ailleurs déjà été le lieu d'essais de pré-saison, comme en 2014. Cependant, depuis plusieurs années, même si l'idée est régulièrement mise sur la table, elle est aussi rapidement balayée, en s'appuyant la plupart du temps sur des considérations économiques.

Günther Steiner, interrogé sur le sujet, est notamment revenu sur la question de la disponibilité des pièces de rechange et de leur transport vers un pays aussi éloigné des bases des écuries, principalement en Angleterre et en Italie. "Aller à Bahreïn est coûteux, ce n’est pas facile, y compris logistiquement."

"Par exemple, pour nous, la première année où nous étions en F1 [en 2016], il était question d’aller à Bahreïn ou à Abu Dhabi. C’était impensable de faire cela en étant nouveau et en ayant à transporter le matériel par avion."

"Vous n’avez pas idée de la quantité de matériel qui arrive ici chaque jour pour la voiture. C’est brutal. Depuis l’Angleterre ou l’Italie, ils mettent le matériel dans un camion, ils conduisent huit heures, et ils sont arrivés. Nous avons du personnel qui fait la navette tous les jours."

"Si c’est à Bahreïn… vous devez être préparés, c’est la même chose pour tout le monde. Mais la différence est que certaines équipes auront un jet dédié chaque nuit pour faire la navette."

Avec Camille De Bastiani

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